Mais les valeurs d’entraide et de partage ne font pas tout. « Malgré tout, ca roule très fort devant », reconnaît-il, l’air dubitatif. « Compte tenu du plateau, on peut largement accrocher le top 10. Une course d’endurance c’est très long, tout ne se joue pas dans le premier virage. L’essentiel reste de bien finir. » Réponse demain à 15h.
24H du Mans 2012 : les sapeurs-pompiers ont du mal à briller

A la peine depuis deux saisons, le Team 18 des sapeurs-pompiers nous donne des explications. En cause : une BMW S1000RR qui leur donne du fil à retordre.
Alors qu’il y a quelques années le team 18 des sapeurs-pompiers enchainaient les bons résultats au guidon de son Suzuki GSX-R 1000, la BMW S1000 RR que les pilotes étrennent depuis maintenant deux ans leur donne du fil à retordre. « Après une année 2011 très difficile, on se devait de faire mieux cette année » constate Yannick Bureau, team manager. « Malgré la grosse chute en début de course au Bol, on a fait une grosse remontée. Ce qui m’amène à être plus confiant pour ces 24 Heures du Mans. »
Pourtant, pointant à une timide 16e place au terme des essais qualificatifs, il semble que l’équipe rouge ne soit pas au bout de ses peines. « La BMW est très avancée technologiquement, on continue l’apprentissage » confie M. Bureau. « On a du mal à faire passer le couple sur le train arrière, ce qui a porté notre développement essentiellement sur le châssis, en collaboration étroite avec notre partenaire Dunlop. »
« Comme un peu tout le monde, on manque de budget et donc de roulage, finit-il par avouer, je sais que le team possède une marge de progression, et je reste persuadé que mes pilotes ( Ndlr : Stéphane Molinier, Sébastien Prulhiere et David Briere) ont une bonne carte à jouer. L’ambiance dans le team est excellente, on se connait bien, on se comprend. Les trois quarts de l’équipe sont pompiers de métiers, ou sympathisants, comme Sylvain Nard, qui malgré son fauteuil nous apporte une aide précieuse. »