« Nous avons encore besoin de temps et de test ! », explique Charles Territo, le porte parole de l’Alliance des manufacturiers automobile, qui ne représente pas moins de 11 marques. Le lobby Growth Energy n’a toujours pas réussi a prouver que l’E15 n’endommagerait pas les mécaniques, qui supportent déjà l’E 10. Nous-mêmes n’en somme pas sûrs. »
Les consommateurs payeront les pots cassés
Chez les associations de défense du consommateur, on parle de grosse prise de risque : « Si seulement 1% des véhicules présents sur la route aujourd’hui au États-Unis avait un problème avec l’E15, cela représenterait 2,5 millions de véhicules à risque ! », indique M Ditlow, du centre pour la sécurité automobile (Center for Auto Safety). Et c’est sans compter sur les garanties, carrément annulées pour non compatibilitées en cas de pépin », poursuit-il dans un entretien avec le New York Times.
Cette proposition sera votée le 1 décembre 2009. Si, d’ici là, les tests ne sont pas arrivés à terme et que le projet est accepté, les consommateurs feront eux-mêmes un test grandeur nature, et payerons sûrement les pots cassés. Les producteurs d’éthanol, eux, se frotteront les mains.