25 ans déjà
Les Trophées, c’est 25 ans d’expérience. Après Montlhéry, de 1994 à 2004, Croix-en-Ternois, de 2006 à 2012, c’est désormais sur le circuit Carole, en Seine-Saint-Denis, qu’ils sont implantés depuis 2013.
Et malgré ce quart de siècle d’existence, les Trophées Gérard Jumeaux n’ont toujours pas la grosse tête. L’évènement moto reste éminemment familial. On y vient entre potes pour retrouver l’esprit des paddocks des années 70.
Les « désorganisateurs », comme aiment à se nommer les organisateurs de ces journées ont une nouvelle fois offert aux participants un spectacle de qualité.
Dès le vendredi
Les festivités ont démarré dès vendredi pour les premiers arrivés - « on garde de la place pour ceux qui arriveront plus tard... ». Après l’incontournable passage aux contrôles administratifs et techniques, les pilotes engagés - confirmés ou amateurs - ont commencé « à s’arsouiller » sur leurs machines de course, coursifiées, répliques, side-cars ou encore bitzas…
350 engagés, dont 35 side-cars.
Cette édition comptait 350 engagés, dont 35 side-cars. Les furieux arrivés le vendredi pouvaient effectuer sept roulages, contre cinq pour ceux qui n’avaient que samedi et dimanche pour tourner.
Les machines étaient classées en 9 séries : les 50/125cm3, le Challenge Honda, les moins de 500 cm3, les plus de 500 (deux séries, 1 et 2), les machines de GP, les anglaises (deux séries, 1 et 2) et évidement, les side-cars, toujours très impressionnants sur le circuit Carole.
À nous les petites anglaises
Côté expo, les anglaises occupaient, comme l’an dernier, une place de choix avec un espace spécifique dédié à BSA, complétée par une belle expo du « Triton Club de France ».
Le « Village Challenge Honda 125 » faisait quant à lui rouler une vingtaine de machines pendant que « L’amicale des motos Portal » présentait une douzaine d’exemplaires de la « 250 RS Criterium ».
Un rassemblement européen
Pour certains, les « Jumeaux » est LE rassemblement incontournable, celui que l’on ne raterait sous aucun prétexte. Sur la piste et son pourtour se mêlaient les accents de pilotes belges, allemands, hollandais ou encore britanniques. On pouvait croiser aussi des coureurs emblématiques du sport moto en France à l’image de Jean-Claude Selini, Claude Ben El Hadj, Philippe Moch, Patrick Tran-Duc, Vincent Rouanet, Jean-Paul Passet, Thierry Macquaire et les incontournables Jacques Marchand et Joël Enndewell...
Il y avait également un autre habitué des « Trophées », l’ami aquarelliste Patrice Lemiegre, avec ses splendides dessins. Et bien sûr, au micro, on a pu entendre, tout au long du week-end, Thierry Jallet, l’intarissable speaker, retraçant brièvement au fil des séries, l’histoire des motos et pilotes liées à chaque époque.
Toujours un grand soir
Le samedi soir, place à l’apéro géant et à la traditionnelle remise des prix et coupes « façon Jumeaux ». Horas, Fred Marchal et Jacques Marchand ont récompensé les plus « méritants » des participants en s’appuyant sur des critères d’attribution qui demeurent toujours aussi obscures, aléatoires et déjantés !...
Avec les 50 ans de mai 68 cette année, panier à salade, flics et lancer de pavés étaient de la fête ! Le portique à l’entrée de la pré-grille, illustré des dessins du camarade Loïc Faujour, nous rappelait lui aussi que « 1968 est toujours vivant ».
Et pour finir
Fidèles à la tradition, les side-cars ont clôturé le rassemblement, avec un départ GP donné par Joël Enndewell.
Ce fut, encore une fois, un bon week-end sous le soleil, dans la convivialité, avec de « l’arsouille », dans un bon esprit de « désorganisation » !
Merci à toute l’équipe des Trophées Jumeaux, à Anne-Marie, aux 50 bénévoles et commissaires de piste sans lesquels ces roulages ne seraient pas possibles.
Une dernière précision, aux Jumeaux, on ne connaît pas l’inflation ! Le tarif de l’entrée reste inchangé depuis des années : 8 € la journée, 12 € le week-end et gratuit pour les enfants jusqu’à 14 ans.
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