Sous leur allure de gants GT, voire de ski, ces Grizzly se montrent très à l’aise… en ville. Deux raisons à cela. La chaleur dégagée (environ 35°) aux extrémités des doigts est insuffisante pour compenser la faible isolation naturelle de ces gants d’hiver. De plus, leur autonomie – vérifiée – de trois heures (5 h pour la recharge) est un peu juste pour de longs trajets. Ces caractéristiques sont en revanche suffisantes en zone urbaine où nous avons apprécié d’éviter l’onglée aux alentours de 0°.

L’étanchéité est correcte, à condition de pouvoir recouvrir les épaisses manchettes dans lesquelles sont glissés les accumulateurs (3,7 V). Le bouton poussoir de commande et les leviers de la moto se manipulent sans soucis. Les éléments chauffants sont imperceptibles. Côté protection, si la paume en cuir rassure, il n’en va pas de même pour le dessus de la main, entièrement en textile et dépourvu de renforts.

Avec Thierry Dehais

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