Dossier procédure VE (5) : pour des experts « une avancée en termes de sécurité routière »

Philippe Ouvrard est vice-président de l’Alliance nationale des experts en automobile (ANEA), qui a œuvré à la procédure VE avec le secrétariat d’Etat aux Transports. Il nie un contrôle technique déguisé et déplace le débat sur le terrain de la sécurité routière, occultant la contrainte économique que représente la procédure pour l’usager.
La procédure VE va-t-elle réellement s’appliquer ? Le décret d’application n’est pas encore signé, il est donc prématuré de donner des informations détaillées sur la nouvelle procédure Véhicules Endommagés.
Les experts sont-ils prêts à assumer une telle charge ? Nous avons pris les devants en formant la plupart des 2500 experts affiliés à l’ANEA. C’est une formation d’une journée au processus de gestion du VE, avec description des 21 critères et du référentiel.
Il ne s’agit pas d’une formation aux typologies des véhicules, que les experts connaissent déjà. Nous ne modifions pas notre façon d’expertiser les motos. Le déclenchement de la procédure VE sera similaire pour tous les véhicules.
Les forces de l’ordre seront-elles à même d’identifier un problème technique lors d’un simple contrôle routier ? Nous avons proposé une formation aux forces de l’ordre mais elles attendent que les textes soient publiés.