En expérimentation depuis 2021 dans plusieurs agglomérations françaises telles que Toulouse, Besançon, Belfort, Marseille et Montpellier, les radars urbains n’entreront pas en vigueur fin mars 2023, comme il était initialement prévu. Le ministre de l’Intérieur a récemment déclaré qu’aucune date n’était encore fixée afin de « prolonger la phase de test pour être certain du bon fonctionnement des appareils ». Un retard qui impacte le déploiement des quelques 300 radars urbains sur tout le territoire d’ici fin 2023. La nouvelle n’a pas manqué de faire réagir la Ligue contre la violence routière, qui met en cause un contexte social et économique paralysant leurs déploiements.

Le super radar des villes

Le radar urbain est un outil multifonctions permettant de mesurer la vitesse, de détecter le respect des feux et des lignes continues, ou encore de contrôler les ceintures non-attachées et l’utilisation du téléphone au volant. Ces "super radars" se veulent discrets, puisque camouflés sur les mobiliers urbains ou sur des mats.

Rappelons tout de même que la sanction automatisée n’est pas un gage de sécurité (voir l’analyse du rapport de la Cour des Comptes par la FFMC ). Quid de la formation, de la prévention et de l’amélioration des infrastructures routières, liés à 30% des accidents mortels en France ?


Source : France Info

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