Le vendredi 12 juillet dernier, à l’université René Descartes de Malakoff (92), s’est tenue la première réunion fraichement nommée « L’Atelier du périphérique », ouverte aux institutions étatiques, économiques, mais aussi aux collectivités de riverains. Un congrès inédit qui permettra de réfléchir à l’avenir du boulevard périphérique parisien et de sa future « transformation ».
Une réflexion collective
Prenant en compte les 40 préconisations proposées par des élus parisiens formant la MIE (Mission d’Information et d’Évaluation), Anne Hidalgo, Maire de Paris, en est la fondatrice directe.
Elle précise « qu’il ne s’agit pas tant de détruire que de faire évoluer, d’utiliser différemment ce qui est déjà là », en s’appuyant sur trois axes principaux : diminuer le taux de pollution, les nuisances sonores et atténuer progressivement la frontière entre Paris et la petite couronne.
Des réflexions et décisions collectives qui permettront, d’après elle, d’améliorer le quotidien des usagers et riverains de la route la plus fréquentée d’Europe, mais aussi d’obtenir une diminution des nuisances pour la métropole.
Vers une nouvelle ère ?
Si cette idée de réflexion collective semble tout à fait légitime tant ce boulevard est emprunté, nous pouvons douter de la pertinence de certaines « préconisations » récemment dévoilées.
Nous en parlions ici, l’une d’entre elles est de tout simplement de réduire à 50 km/h la limite de vitesse autorisée dès 2020, en partie pour limiter l’émission de dioxyde d’azote (NOx) et de particules fines. L’alternative du deux-roues n’a évidemment pas été abordée, alors qu’il en émet moins qu’une automobile, et qu’il permettrait de fluidifier le trafic tout en diminuant l’accidentologie du boulevard.
Mais interdire radicalement les poids lourds, supprimer des voies et transformer l’une d’elles en « parc suspendu » (sic) semble plus pertinent pour la maire de Paris…
D’autres « ateliers du périphérique » sont prévus pour le deuxième semestre, qui, on l’espère, permettront d’y voir plus clair sur les prochaines décisions imminentes de l’État à ce sujet.