Des jeux puérils à rapprocher de ceux de l’émission télévisée culte Intervilles ? Voire, n’empêche qu’il est très facile de s’y laisser prendre et d’y chercher à se dépasser. Dans une ambiance globalement fair-play et bon enfant dont se réjouit Julien, venu de la région parisienne en 1150 Adventure : « C’est la toute première fois que je me hasarde à faire du tout-terrain avec ma moto et franchement, je m’épate de ce que j’arrive à faire avec. Même si d’autres ont visiblement un niveau de maitrise très supérieur au mien, personne n’est avare d’un bon conseil ou d’un geste sympa. »

Sans la pression du chrono, mais pas sans enjeu

Si l’important est de participer, certains engagés prennent cependant leur prestation très au sérieux. La faute au gros lot réservé aux 3 meilleurs d’entre-eux : un voyage de 8 jours tous frais payés en Amérique du Sud, pour aller y représenter la France lors de la prochaine finale internationale du GS Trophy. Enjeu qui a sans doute un peu pesé sur l’ambiance de cette édition, plus studieuse que par le passé aux dires des habitués…

« Je ne vais pas prétendre qu’on ne pense pas à ce voyage en payant les frais d’inscription, qui s’élèvent tout de même à 299 € », commente Jean-Henry, venu presque en voisin sur sa F 800. « N’empêche que même si l’on ne finit pas parmi les 10 finalistes, qui eux seuls reçoivent différents lots de récompense, on en a tout de même pour son argent. » Un bivouac dans le très beau parc du château de Beauregard, à Jonquières, lui-même transformé en exposition d’anciennes BMW de rallye-raid, des repas assurés par un traiteur, des animations diverses et même un stand d’ostéopathes prêts à vous remettre les vertèbres en place : de fait, l’organisation était rodée et sans faille.

Des 114 engagés du GS Trophy ont fini par émerger Vincent Biau (alias « P’tit Maurice »), Jean-Luc Donath et Bruno N’Diaye, qui auront donc l’insigne honneur d’aller représenter tous les autres sur le contiennent sud-américain début 2014. Une destination lointaine qui avait plutôt bien réussi à la précédente délégation française, classée à la seconde place l’an passé. Quant aux GS Days, ils auront vu défiler quelque 2.500 spectateurs, loin d’être tous acquis à la marque allemande mais plutôt satisfaits de cette animation gratuite pour eux.

Publicité