Le bicylindre en V à refroidissement liquide de la TL est encore plus riche en couple et en puissance à bas régime que sur la sportive grâce au travail effectué sur le moteur. Côté alimentation, on retrouve le système d’injection à deux papillons cher à la marque. Les pots sont dotés de catalyseurs. Côté transmission, la boîte de vitesses est désormais dotée d’une première plus courte et d’une sixième longue. Côté partie-cycle enfin, le bras oscillant et le cadre sont en aluminium (sauf la partie arrière démontable en acier).
Le moteur de la Suzuki DL 1000 V-Strom est souple. Aucun des autres twins concurrents ne fait aussi bien. La sixième, elle, avec son rapport extra long, sert uniquement sur les parcours autoroutiers ou sur grandes nationales. À 130 km/h, la mécanique ronronne à 4 500 tr/min seulement ! Dommages que des vibrations se manifestent à haut régime au niveau des poignées et des repose-pied.
La disponibilité moteur de la DL 1000 va de pair avec l’homogénéité et la vivacité de la partie-cycle. Sa précision en grande courbe est enthousiasmant. Si la stabilité de la moto n’est jamais prise en défaut, l’avant est un peu léger à haute vitesse. La fourche, bien qu’efficace, filtre mal les petites inégalités de la route. Côté freinage, pas de souci.
Extrait du Moto Magazine 185
L’essai complet de la Suzuki DL 1000 V-Strom, ainsi que l’interview d’Isaoike Terada, directeur responsable des projets Suzuki Motors}