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L’Afrique dessinée par Ptiluc À l’ombre d’un arbuste ! L’Afrique dessinée par le blogueur Ptiluc

À cause de la fechtas de nouvel an, y’avait pas de petit déj avant neuf heures du mat. J’avais le choix entre partir le ventre vide pour sauver la moyenne ou démarrer un peu plus tard, l’estomac gavé avant d’attaquer les quatre cents bornes jusqu’à Lubango.

Au départ, il y a vingt bornes de route toute neuve, et le motard voyageur, qui ne sait jamais vraiment ce qu’il est venu chercher ici, se dit que merde, quoi, putain, ça ne va pas du tout : il se préparait à affronter les pistes les plus terribles d’Afrique et les Chinois ont tout transformé en super route.

Et subitement, voilà qu’on se retrouve sur de la piste pure et dure, et le motard, qui ne sait toujours pas ce qu’il est venu faire ici, il se dit que non, quoi, si ça continue comme ça, il va mettre un temps fou à sortir du pays. En même temps, qu’est ce qu’on en a à foutre, on est pas obligé de se les taper d’un coup, les quatre cents bornes entre Huambo et Lubango.

Finalement t’en voulais de la piste, et bien là, t’en as une vraie de vraie. Le goudron en phase terminale, ça reste décidément ce qu’il y’a de pire avec ces trous aux angles coupants si redoutables pour les pneus.

Tout le long, il y’a toujours un petite passage étroit et plutôt onctueux fabriqué par les motos et les vélos et bien pratiques pour les grosses bécanes. En plus, cette fois-ci, il y’a une piste parallèle, tantôt sableuse, tantôt boueuse mais toujours en liaison avec la première ; trois pistes pour le prix d’une, on ne peut pas rêver mieux. Si…On pourrait imaginer qu’il se mette à pleuvoir, d’ailleurs, il s’est mis à pleuvoir. »

Pour connaître le début et la suite de ce périple, rendez-vous sur le blog de Ptiluc. Mise à jour quotidienne, tant que notre roule-toujours peut se connecter à la Toile… pas forcément évident s’il est en pleine brousse !

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