En roulant à 100 km/h par une température extérieure de -5 °C, un motard s’expose à un refroidissement « relatif » (effet de la vitesse) de -18 °C.

« Bouger son corps »

Dans ces conditions, les mains s’engourdissent en moins de dix minutes, même avec de bons gants. Pour ralentir ce phénomène, il convient de remuer les doigts pour favoriser la circulation sanguine et prévenir l’engourdissement qui ralentit la préhension des commandes en cas d’urgence.

À l’arrêt, ne pas hésiter à faire des moulinets avec les bras. S’équiper de poignées ou gants chauffants, de manchons ou de pare-mains type trail (ou des quatre !) permet de limiter ces désagréments.

Respirer

Le choix des vêtements est évidemment essentiel pour rouler confortablement, mais tous les équipements estampillés « grand froid » ne se valent pas, comme le prouvent nos tests.
Pour optimiser l’efficacité de sa tenue, il suffit d’appliquer le principe bien connu des montagnards : superposer trois couches suffisamment amples pour ne pas comprimer les articulations ni oppresser la cage thoracique.
En effet, sous l’effet du froid, le travail de l’appareil cardio-respiratoire est renforcé. Le rythme et l’intensité des inspirations/expirations s’accélèrent donc sensiblement.
Ne serrez pas trop les divers cordons, sangles et ceintures.

Brûler des calories

La consommation de poissons gras, surtout issus des mers froides (saumon, maquereau, hareng, thon, etc.), permet d’améliorer la résistance. Les graisses qu’ils contiennent favorisent en effet la fluidification du sang et préservent le bon état des vaisseaux sanguins.
Comme les méfaits du froid sont générés par des troubles de la circulation, l’ingestion régulière (deux à trois fois par semaine) de ces poissons est donc propice dès les premières gelées.
En revanche, pour préparer un long trajet dans des conditions polaires, mieux vaut s’y prendre la veille.

Un motard au long cours fera donc un avant-dernier repas copieux, à base de féculents (pâtes, riz, pommes de terre…), excellente source de glucides (stockés dans les muscles et le foie).
Le jour du départ, mieux vaut prendre un dernier repas plus léger, au moins une heure avant de partir. Pendant le parcours, la consommation d’aliments riches en glucides simples rapidement assimilables (fruits secs, pâtes de fruits, barres de céréales…) permet de reconstituer les réserves.
Pour éviter le rhume, un apport ponctuel de vitamine C est souvent conseillé. L’alimentation permet d’en assimiler suffisamment pour éviter les médicaments dédiés.
Les clémentines, pamplemousses, oranges et citrons en sont richement pourvus, tout comme les poivrons, le persil, les brocolis ou les choux. Un régime idéal pour la concentre hivernale.

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