Cerise sur le gâteau, son tarif devrait se situer légèrement sous les 6.000 euros. Une vraie bonne nouvelle car ses concurrentes (type V7 Classic) se vendent à des prix prohibitifs. On l’attend désormais de pied ferme.
Après 35 ans d’histoire entre Yamaha et le concept SR, la firme aux diapasons réintroduit sa SR400 au catalogue. Une façon de prendre à contre-pied l’actuelle omniprésence de l’électronique et l’inflation des cylindrées.
On ne l’attendait nullement, malgré un attrait actuel fort pour ces machines « vintage », et elle débarque avec fierté sous nos yeux ébahis. La SR 400, c’est surtout un beau pied de nez à la démonstration de force que se livrent certains constructeurs (surtout européens) avec des machines de plus en plus puissantes, visant toutes à conquérir le très convoité marché « premium ».
Sa raison d’exister ? Elle passe par une vision sans stress de la moto à travers un petit monocylindre simple arbre à refroidissement par air, développant une grosse poignée de poneys et dotée un démarrage uniquement à kick.
Côté partie-cycle, c’est également la simplicité qui prédomine : le freinage arrière fait appel à un tambour, les roues à rayons sont de 18 pouces, l’acier et les chromes sont omniprésents. Cerclage de phare, réservoir, garde boue : le plastique semble prohibé. Avec la SR400, Yamaha renoue avec son passé et sûrement avec les amateurs de « revival » appréciant des machines aussi faciles à manier que belles à regarder.
Cerise sur le gâteau, son tarif devrait se situer légèrement sous les 6.000 euros. Une vraie bonne nouvelle car ses concurrentes (type V7 Classic) se vendent à des prix prohibitifs. On l’attend désormais de pied ferme.