Éviter les pièges du constat. Le constat amiable ne comporte pas de case spécifique à la remontée de file. Ne pas cocher la case 15 si cela ne correspond pas à la réalité :
ce n’est pas parce que l’on remonte une file que l’on empiète sur une voie en sens inverse. Ne pas hésiter non plus à donner des détails et à expliquer clairement les raisons de la remontée de file.
Assurance moto : remontée de file... et de bretelles
La remontée de file de voitures en circulation, ralenties ou à l’arrêt, n’est pas un droit. Et en cas d’accrochage, la partie n’est pas gagnée.
Ni oui, ni non. Dans le Code de la route, aucun alinéa n’interdit la remontée de file à moto. Mais rien ne l’autorise non plus. Sur le terrain, elle n’en est pas moins courante. Des pratiques locales et des usages convenus – sur les périphériques, par exemple – peuvent même être admis par les juridictions. Ils peuvent, au contraire, être totalement exclus notamment en cas de dépassement par la droite, privant alors le motard de tout droit à indemnisation en cas de sinistre.
Attention à la vitesse de remontée. Une règle de base, valable pour toute remontée, lorsqu’elle est tolérée : s’être assuré qu’aucun marquage au sol (ligne blanche, lignes de dissuasion, zones zébrées...) et aucun panneau n’interdit le dépassement. Le motard doit également veiller à ce que sa vitesse de remontée soit en phase avec celle de la file doublée. Un trop grand écart jouera d’office contre lui. Mais même si toutes les règles de sécurité ont été observées, le dossier ne sera pas facile pour autant.
Cela dit, une assurance spécialisée dans le risque moto s’efforcera de défendre le droit de son assuré en vue d’une indemnisation au moins partielle, sinon totale. Mieux vaut alors être assuré en dommages tous accidents.