Un chiffre qui peut sembler excessif à nombre de personnes absorbées par leur activité professionnelle ou leur vie familiale mais que la majorité des médecins préconise comme objectif idéal d’équilibre, quel que soit le poids ou le sexe.
Bien sûr, cette durée peut varier de plus ou moins deux heures selon les individus et surtout selon l’âge (les nuits sont souvent plus courtes au fil du temps), mais en tout cas elle ne doit pas être inférieure à six heures.
En effet, une veille de 18 heures consécutive réduit autant la vigilance que l’ingestion de deux à quatre verres d’alcool (0,4 à 0,8 g/l).
Avant d’enfourcher la moto, tous ceux qui travaillent de nuit, en horaires décalés ou en cycles de garde doivent prendre en compte cette donnée (pompiers, médecins urgentistes, veilleurs de nuit, chauffeurs routiers...).
Régularité
En tout état de cause, qu’elle soit courte ou longue, la période de sommeil ne sera bénéfique que si elle est de qualité.
Pour éviter de passer de longues heures à compter les moutons en s’agaçant dans le lit, l’idéal est d’adopter un rythme de coucher et de lever régulier, semaine et week-end compris.
Pour favoriser l’endormissement, prendre son repas autant que possible environ deux heures avant de se coucher et surtout éviter les menus trop copieux à base de viande rouge et d’épices, surtout s’ils sont arrosés d’alcool et conclus par un café !
Bannir aussi toutes les activités « stressantes » (jeux vidéos, travail sous la couette...) et déménager une bonne fois pour toutes la télévision installée au pied du lit.
Prendre garde en cas d’utilisation de somnifères ou lors de traitements médicamenteux que la notice ne proscrive pas la conduite (voir rubrique « conducteurs et utilisateurs de machines » et le pictogramme triangulaire sur l’emballage).
Enfin, reste à programmer la température de la chambre entre 16 et 20 °C maximum (17 °C le plus souvent préconisés), de façon à aider le corps à diminuer la température interne comme c’est le cas lors de chaque phase d’endormissement.