Pire, ils compromettent les chances d’une guérison sans séquelle ! Après l’immobilisation, l’idéal est donc d’appeler les secours ou de consulter un médecin au plus vite.
Quelle que soit la blessure, l’application de froid (sous forme d’un sac rempli de glaçons, de bombe réfrigérante...) permet de diminuer la douleur et réduire l’ampleur du gonflement. C’est la seule intervention possible en attendant l’examen médical.
Dans certains cas, des radiographies sont nécessaires pour évaluer l’ampleur du traumatisme et limiter le risque de complication. Parfois, il faut même avoir recours à une « IRM » (imagerie par résonance magnétique) pour les cas les plus complexes. En tout-terrain par exemple, le genou est souvent aux premières loges et nombre de crossmen ou d’enduristes ont souffert un jour de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA).
Vieux maux
Ces blessures sont plus problématiques chez les plus de 35 ans du fait de tendons moins élastiques et altérés par un phénomène d’usure. Le diagnostic médical permet d’abord de distinguer une entorse bénigne d’une plus grave.
En effet, si une entorse bénigne peut guérir spontanément et sans séquelle, une entorse grave doit être prise en charge par un orthopédiste (parfois chirurgicalement) et peut laisser des traces (instabilité, douleur...), même correctement traitée.
Enfin, l’intensité de la douleur n’est pas un bon indicateur du degré de gravité. En effet, même bénigne, l’entorse peut être très douloureuse. Seul le diagnostic du médecin permettra donc de trancher. Allô toubib !