Et l’écologie dans tout ça ? La surconsommation paraît négligeable au regard du nombre d’heures passées à leur guidon dans l’année. Le bruit est bien maîtrisé, reste l’odeur pour les piétons… et de sacrées sensations au guidon !
Car remonter sur un 2T après des années de 4T, c’est redécouvrir une nervosité incomparable – pour ne pas dire jubilatoire – qui oblige cependant à un pilotage précis et une plus grande mobilité pour optimiser l’adhérence. En particulier sur la 300, d’un tempérament rageur qui la rend physiquement exigeante. Avis à ceux qui privilégient cette cylindrée pour le gain de couple qu’elle offre en général : il s’agit dans le cas présent d’un outil réservé aux plus aguerris ! D’autant que de la force à bas et mi-régime, la 250 n’en manque pas. C’est même le gros point fort d’une motorisation nettement plus docile dans les tours, et qui vise du coup un public toujours initié mais plus large. Sachant que la partie-cycle, aussi svelte qu’affutée, est commune aux deux versions.
Verdict
Si la 300 apparaît trop « explosive » pour satisfaire à un usage loisir, la 250 saura probablement séduire les randonneurs sportifs. Lesquels n’auront pas à la cravacher pour obtenir le meilleur d’elle-même et redécouvrir ainsi des sensations décidément irremplaçables. À défaut d’être politiquement correctes.