Essai

La V7 Racer, on la connaît bien. Elle nous est revenue en début d’année avec une batterie de modifications qui améliorent la qualité perçue, dont un réservoir enfin en tôle, et qui dopent les performances, le V-twin recevant des culasses redessinées et modifiées pour un meilleur couple maxi. La firme de Mandello offre aujourd’hui la possibilité de lui adjoindre un kit « Record » (tête de fourche + coque arrière) pour affirmer sa sportivité, clin d’œil au prototype maison des années 60 dédié à la course.

Béquillée dans le hall du journal, cette V7 fait parler d’elle. Si les louanges sont majoritaires, les critiques portent sur la couleur de la tête de fourche : « Curieux de nous prêter une moto avec une couche d’apprêt sur le carénage ! »Entre le chrome du réservoir, le rouge du cadre, le noir de la coque arrière et ce gris sur la face avant, l’ensemble fait vraiment patchwork. Dommage.

En selle
Une fois en selle, on profite à plein du twin revigoré et c’est le gain de couple à bas régime qui enchante. Souple, rond et vigoureux dès 2 500 tr/min, il incite même à tirer un peu plus sur les rapports, juste pour le plaisir et pour profiter de sa sonorité. Mais attention, inutile d’espérer les performances d’un roadster « mid-size » : la V7 délivre seulement 50 chevaux, néanmoins en adéquation avec sa vocation néo-rétro. Ce moteur, il faut l’écouter, le sentir vibrer plutôt que de l’essorer.

Partie-cycle
Côté partie-cycle, même registre. Avec sa grande roue de 18 pouces à l’avant, la belle offre une légère inertie à la mise sur l’angle. En revanche, son faible poids garantit maniabilité et agilité lors des successions de virages et ses amortisseurs à gaz assurent un bon travail sur les bosses. Avec la Record, on prend le temps de conduire proprement, d’autant que le frein avant se montre un poil timide à la prise du levier.

Verdict.
Le plus gros problème de cette V7 Racer équipée du kit Record, c’est son prix. Les 11.200 € (sans compter les échappements Arrow à 1.200 €) sont franchement difficiles à justifier en regard des modestes prestations. Heureusement, elle se montre agréable à vivre ; et les tifosi seront à la fête une fois arrêtés au feu, les motards de tout poil n’hésitant pas lever le pouce en signe d’admiration.

Entretien avec le responsable commercial Guzzi/aprilia sur les nouveautés 2013 et le service après vente !

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