Ensuite, direction le tribunal pour être entendu par un juge, qui se fait souvent pressant pour obtenir le nom du véritable conducteur.
Si vous tenez bon, vous pourrez préserver encore un peu votre permis, même si la meilleure façon de le garder est bien sûr de rester attentif et de respecter les vitesses maximales autorisées.
Moto flashée par l’arrière : le point sur les points
En cas de flash par l’arrière, et en l’absence d’identification formelle du conducteur de la moto, vous n’êtes redevable que de l’amende.
Impossible aujourd’hui d’échapper aux milliers de radars installés sur le bord de nos routes. Et pour que les motards passent aussi à la caisse, ils sont plus en plus nombreux à être installés de façon à flasher par l’arrière. De cette manière, plus aucun véhicule n’échappe au contrôle, mais beaucoup plus de conducteurs échappent à la sanction, faute de pouvoir être identifiés sur la photo.
Absence de preuve. En cas de contestation, le ministère public se trouvera en effet dans l’incapacité de prouver que le propriétaire du véhicule contrôlé en infraction était aussi son conducteur.
Dès lors, seule une sanction pécuniaire sera encourue. Exit donc le retrait de points et les invalidations qui l’accompagnent.
Mieux, si le propriétaire du véhicule prouve qu’il ne pouvait matériellement pas être au volant ou au guidon au moment de l’infraction, il sera purement et simplement relaxé.
Contestation. Bien sûr, tout cela n’est pas automatique. Pour arriver à vos fins, il faudra passer par la case contestation en respectant bien les formalités : délai de 45 jours, envoi en recommandé avec accusé de réception, consignation préalable... Tout est indiqué sur l’avis de contravention.