Moteur
Volontaire ; voilà le qualificatif qui vient immédiatement à l’esprit pour décrire ce 250 cm3 monocylindre à 4 soupapes et refroidissement liquide, capable de soutenir une vitesse de croisière de 130 km/h sur l’autoroute. Enfin… peut-être pas en côte, mais en tout cas sans dépasser les 4,5 litres/100 km. Consommation de carburant testée et approuvée sur les 700 km d’un trajet Biarritz-Marseille.
Souple et relativement puissant (23 ch annoncés à 8 500 tr/mn), il offrirait un bon agrément d’usage s’il n’était pas si difficile, à l’arrêt, de (re)trouver la première des 5 vitesses disponibles. De façon générale, la sélection souffre d’une certaine imprécision liée à un jeu excessif du mécanisme, en particulier de sa biellette de renvoi.
Partie-cycle
Style custom oblige, la conduite se fait mains en l’air et pieds en avant. Sauf que la position frise ici un peu la caricature : le guidon est étrangement près du corps et les jambes trop tendues. D’ailleurs ce sont les talons qui viennent lécher le bitume en virage, ce qui est parfait pour peaufiner le biseautage des santiags.
Toutefois la Daystar n’incite pas aux excès. En ville, la vivacité de sa direction est plutôt appréciable. Sur route en revanche, elle semble d’autant plus excessive que les suspensions régissent sèchement sur les gros chocs. Pourtant, à défaut d’inspirer une totale sérénité, la tenue de route demeure malgré tout correcte. Tout comme le freinage, rassurant.
La confiance, c’est bien ce qui manque à un jeune permis. Surtout s’il est un peu court sur pattes. Pour lui, faible hauteur de selle et maniabilité seront de vrais atouts.
Finition
La confiance, c’est aussi ce qui manque aux consommateurs envers les motos sud-coréennes. Or là, force est de constater que nous n’en sommes toujours pas aux standards de finition habituels. À l’image d’une visserie hétéroclite, tantôt noire, tantôt chromée, zinguée et même dorée.
La multiplication des caches, elle, a pour seule vocation de donner l’impression d’un moteur plus gros qu’il l’est en réalité. Un côté bling-bling que chacun appréciera… ou pas.
Tarif
4 000 €, c’est à peine 300 € de moins qu’une Kawasaki 250 KLX, l’une des toutes dernières « deux et demi » du marché. Certes il s’agit d’un trail, mais à la fiabilité largement éprouvée. Tandis qu’à ce prix la Daelim, elle, offre une plongée dans l’inconnu. Même si la marque existe depuis 1962 et affirme produire annuellement quelque 300 000 2-roues à moteur.