En images

Visite chez Mecatwin : du fait main Visite chez Mecatwin : aux petits oignons Visite chez Mecatwin : en selle ! Visite chez Mecatwin : puzzle et compagnie Visite chez Mecatwin :

L’activité consiste à vendre des motos préparées à la carte ou de transformer celles apportées par leurs propriétaires et vendre les pièces spécifiques à la production « maison », soit une centaine de références par modèle.
- Du bouchon de réservoir aux commandes reculées en passant par des kits de sellerie-carrosserie, Mecatwin propose du sur-mesure en petite série, plus près de la haute couture que du prêt-à-porter. Sur 2 000 m2, les locaux, vastes et aérés, n’ont plus rien à voir avec l’atelier d’origine, quand Franck bricolait ses vieilles anglaises dans son bouclard de la banlieue sud, à Ivry (94). Désormais, l’ensemble évoque une petite fabrique où la production est rationalisée.

Hall d’accueil façon showroom, atelier nickel, cabine de peinture, grands espaces de rangement… Mais la passion des débuts est intacte : pour s’en convaincre, il suffit de voir Franck mimer inconsciemment le geste de tourner une poignée de gaz quand il parle de réglages moteur.
- Réglages qui sont, selon lui, « la base de toute préparation. Les motos sur lesquelles nous travaillons restent conformes à leurs spécificités techniques définies par le constructeur.
- L’essentiel consiste à rendre l’ensemble plus performant, en accordant au mieux tous les paramètres qu’il est possible de modifier pour un coût acceptable.

Peaufiner, optimiser :

Côté moteur, cela passe par une optimisation de la carburation, en accord avec une ligne d’échappement spécifiquement étudiée pour qu’elle donne le meilleur rendement dans le respect des normes en vigueur, sans oublier le son, élément prépondérant quant au plaisir que doit, à mon sens, procurer la conduite d’une moto… surtout quand c’est une Triumph !

Le travail porte aussi sur la partie-cycle : freins, suspensions, roues et pneus, modification des réglages d’assiette, là encore, il y a matière à améliorer une moto… Pour s’en convaincre, rien de tel que d’en essayer une ! » Ce sera le cas avec une Triumph Bonneville : à première vue, les modifications sont esthétiques. Guidon plus large, selle « Mecatwin » et peinture personnalisée.
- Pourtant, dès la mise en route, les différences entre celle-ci et une Bonnie de série sont évidentes : il y a d’abord le son, celui des twins anglais tel qu’on se l’imagine. Et puis les commandes tombent bien sous la main, tout est réglé au quart de poil : ça n’a l’air de rien, mais ça se sent énormément.

La même en mieux

Dès les premiers mètres, la machine paraît plus légère et plus vive, une tendance confirmée après quelques kilomètres. Ça reste une Bonneville, mais en mieux. Et encore, le travail effectué sur cette machine est relativement soft. Et jusqu’où peut-on aller ? « Ça dépend du budget du client puisque nous travaillons à la carte. Mais disons que ça tourne autour de 12 000 à 13 000. € » Soit en moyenne une fois et demi le prix d’une Triumph stock vendue entre 8 000 et 9 000 € selon le modèle.
- Le fait que l’usine Triumph reconnaisse la X-Company-Mecatwin suffit à démontrer la qualité des produits « made in Montargis ». Les concessionnaires représentent d’ailleurs 50 % de l’activité et les motos passées entre les mains de Franck et son équipe conservent évidemment leur garantie.

Actuellement, la gamme Mecatwin comporte cinq modèles Triumph et une Harley : le café-racer XLCR sur base « Evolution ». Et Franck a encore de nombreux projets dans ses cartons !

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus