(*) Selon que le « singe » (le passager) sort devant ou derrière la roue du « panier » (le side).
4e Side Car Party à Lurcy-Lévis : les différentes catégories en course
Difficile de s’y retrouver quand on ne connaît pas une discipline. D’autant plus lorsqu’elle est aussi peu médiatisée que le side-car. Pour les néophytes, voici un rapide tour d’horizon des catégories qui courent en side de vitesse, qu’ils soient anciens ou modernes.
Les side-cars de course anciens :
À l’origine, une moto attelée dérivée des modèles de route (entre deux guerres) ou équipée d’une simple « planche » pour le passager.
À la création des championnats du monde de vitesse, en 1949, ils sont d’abord équipés de 600 cm3 puis, dès 1951, de 500 cm3 et ce pendant 40 ans ! Durant les trois premières décennies, les motorisations sont principalement allemandes (surtout BMW) et anglaises (Triumph, Norton...)
Des années 1950 à 1970, les sides aussi appelés Bassets (à « sortie avant »*) évoluent : châssis tubulaires spéciaux surbaissés, roues de 16 puis de 10 pouces ; les motorisations japonaises apparaissent à la fin des années 1960.
Les sides de course modernes :
À « sortie arrière* », ils sont équipés de châssis composites (LCR, Seymaz, Shelbourne, Windle). Ces derniers se déclinent en deux types : les châssis longs (F1) et les châssis courts (F2). Les F1 sont généralement propulsés par des 1000 cm³ japonais (Suzuki essentiellement) placés derrière le pilote, et les F2 sont équipés de bouilleurs de 600 cm³ (Honda essentiellement), situés à l’avant, sous le ventre du pilote.