Le monocylindre d’origine Piaggio du Spidermax, plein de bonne volonté, permet de flirter avec les 160 km/h. Cependant il distille jusqu’à 3000 tr/min des vibrations de marteau-piqueur. Désagréable !
Gabarit imposant, poids et grandes roues rendent délicate la prise en main en ville. Si la selle du pilote est dure, celle du passager offre une assise moelleuse, accompagnée de larges poignées de maintien et de repose-pied placés bas. Le grand pare-brise protège correctement et le coffre permet de ranger deux casques intégraux.
Le freinage intégral est puissant et progressif. Mais, la tenue de route à haute vitesse pose problème. Si les grandes roues procurent une bonne stabilité, l’amortissement est franchement défectueux : à la moindre compression en courbe, le Spidermax se désunit totalement et louvoie de façon inquiétante. Un phénomène contrôlé par nos essayeurs expérimentés mais qui nous conduit à déconseiller ce maxi-scooter au motard débutant.