REGARD. Théoriquement, on porte son regard le plus loin possible, au minimum au virage suivant. Dans ceux dits « aveugles » (sortie visible après la moitié de la courbe), il s’agit donc de couper les gaz jusqu’à ce que l’horizon se dégage. Prévoir aussi que la visibilité puisse se dégrader subitement (voir « météo »).
ADHÉRENCE. Le gel peut laisser des stigmates piégeuses (ornières, faïençage, tassements, nids de poule…). Le ripage des pneus des véhicules lourds dans les virages serrés laisse un épais dépôt de gomme très glissant, surtout lorsque la chaussée est humide ou souillée de gasoil (4). En descente, le revêtement des zones de freinage est souvent fripé ou ondulé.
MÉTÉO. Selon l’humidité ambiante, la température varie de 0,5 à 1 °C tous les 100 m, à la baisse en montée et inversement en descente (prévoir un vêtement pour compenser).
À la sortie d’un tunnel ou au passage d’un col, la météo peut changer. Les variations sont aussi brèves que violentes (rafales de vent, orage, grêle, brume…) et peuvent entraîner moult débris sur la chaussée (boue, branches, cailloux, etc.).
ACCOTEMENT. Rarement praticables car mal stabilisés, étroits et trop inclinés, les accotements de montagne ne permettent pas de béquiller de façon stable ni de se garer en sécurité. Mieux vaut donc profiter des aires de stationnement aménagées (5)