Motos et météo : comment rouler dans le vent

et puis quand on suit un utilitaire ou un monospace, plutôt que d’essayer de se mettre en aspi derrière lui augmentez la distance de sécurité, vous éviterez ainsi les turbulences générés par ce type de véhicule.
Allez , bonne route , et bon vent !

Anticiper les masquages/expositions soudaines par les obstacles latéraux... comme indiqué. S’interdire l’interfile à l’approche des zones exposées, particulièrement en ville ou la force du vent à tendance à redoubler quand on coupe des rues bordées d’alignements de hauts immeubles dans l’axe du vent : Là on peut se prendre une baffe à se faire coucher illico.

Sinon, en rase campagne... rouler trop lentement, si on sait anticiper par rapport aux obstacles et toujours garder en tête d’ou vient le vent, est amha pire que tout : La vitesse de la moto étant peu élevée par rapport à celle des rafales, on les ressent plus que quand on roule vite. Le seul moment ou il faut se méfier, c’est sur les virages vers la direction d’ou vient le vent : Il faut contrer en plus de la force centrifuge celle du vent et passer plus lentement qu’a l’accoutumée, particulièrement sur sol mouillé (on a alors un effet d’augmentation de la prise d’angle du au vent)...

Bref, arrêtez la fixette sur la vitesse, j’ai l’impression de lire ce faux cul (vous savez... les auvergnats soit-disant) d’Herr Horte-couvre-feu... là encore, tout est question d’adaptation : Tantôt elle aide, tantôt elle est néfaste. Question de savoir varier le rythme opportunément :o)

Les muscles du cou sont mis à rude épreuve chez les novices de ce genre de conduite. décontraction, arrêt, protection contre le froid sont nécessaire pour éviter le blocage le lendemain surtout pour les long parcours.
Le vent dans le sud est une composante que l’on apprend très vite à gérer : il faut connaitre sa direction et anticiper sa force en permenence.

Et Pascal, tu as oublié les semi-remorques, qui cachent le vent quand tu les doubles (quand il souffle de droite) et tu te prends une bonne baffe dès que tu le dépasses, avec l’écart qui va bien avec. A l’inverse, quand le vent vient de gauche, tu es poussé vers lui et le vent relatif qu’il créer t’aspire.
En conclusion, en cas de fort vent, écartez-vous le plus possible des camions, et c’est surtout valable pour les 125, légères et peu puissantes qui mettent un an pour doubler les PL.

Quant au mistral, je confirme, habitant dans le midi moi aussi. Si tu prends l’A9 ou la N113 avec un fort mistral, tu te bas avec le vent, ta bécane et les autres usagers qui font eux aussi des écarts permanents.

...et surtout, serrer les genoux mais rester très souple du buste et des bras. En effet, c’est souvent le buste qui prends le vent, fait tirer sur les bras, qui entrainent le guidon.
Dans le sud, on a le Mistral...et c’est souvent bien plus qu’à 90 km/h.