Les ZFE-m (Zone à Faibles Emissions) se renforcent (ou vont se renforcer) chaque année dans les métropoles françaises (Grand Paris, Lyon, Rouen, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Nice, Strasbourg, Toulon et Toulouse). Pire encore : en 2025, c’est 43 métropoles françaises de plus de 150 000 habitants qui excluront les véhicules jugés trop "polluants" selon leur année de commercialisation. D’ici 2024 ou 2028, il sera interdit de circuler dans certaines métropoles (Grand Paris, Grand Lyon) sans véhicule récent (Crit’Air 1 ou 2), donc pas forcément accessible à toutes les bourses.

Une telle mesure anti-sociale provoque colère et incompréhension. Dernier exemple à Rouen, où plus de 5000 motards se sont mobilisés pour dénoncer une mesure discriminatoire envers les foyers modestes. Et nul doute que, une fois la vidéoverbalisation mise en place (lecture de plaque d’immatriculation avec sanction automatisée), d’autres manifestations plus massives fleuriront sur tout le territoire...


Une consultation publique pour « mieux identifier les difficultés »

Afin de cerner les attentes et difficultés des particuliers et professionnels, le Sénat lance une consultation ouverte jusqu’au 14 mai 2023. Un sondage motivé par les multiples problématiques à faire appliquer les ZFE-m, dont le coût de remplacement d’un véhicule tient une place majeure. A noter que la solution du 2RM est à peine considérée dans la consultation !

Au cœur du sondage, nous retrouvons l’acceptabilité (ou non) de la mise en place des ZFE, les modes transports utilisés (le 2RM n’y figure pas !), les recommandations à donner pour la mise en œuvre des ZFE, les obstacles à l’acceptabilité des ZFE en France ou encore les dérogations les plus pertinentes aux restrictions de circulation induites par les ZFE.

Pour participer à cette consultation, rendez-vous sur le site du Sénat. Les premières conclusions seront publiées au mois de juin 2023.

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