Rouler à moto sous la pluie
Chaque type de pluie génère des conditions de circulation différentes et invite à conduire en conséquence. Attitudes et astuces pour aborder sereinement les chaussées humides.
Les pluies La route peut être est grasse, recouverte de dépôts carburés (gomme, huile, etc.) après une période de sécheresse, ou de résidus de salage après une période de gel, de souillures agricoles lors des périodes de récolte (terre, jus de betterave, copeaux d’ensilage…).
Dans ce cas, l’averse transforme la chaussée en patinoire, surtout en début de pluie ou en cas de crachin.S’il pleut fort, ou depuis longtemps, la route est alors nettoyée et les conditions d’adhérence s’améliorent.
Pour autant, la pluie drue peut aussi saturer la chaussée en eau, ce qui abaisse le seuil d’aquaplanage. Cette donnée varie évidemment en fonction de l’usure des pneus et du type d’enrobé.
Comment rouler ?
Sur le sec, l’adhérence est généralement constante, alors que sur le mouillé elle change, et parfois brutalement. Il faut alors être capable d’adapter constamment son allure et ses manœuvres, ce qui demande une attitude détendue – respirer beaucoup et profondément avec le ventre permet de détendre tout corps – et de la souplesse.