Posséder une voiture quand on habite une grande ville comme Paris n’est pas forcément des plus intéressants. Nombreuses sont les raisons de s’en passer, surtout pour une utilisation occasionnelle : problèmes et PV de stationnement, prix de l’assurance, du parking (dans la rue ou dans un garage privatif), maillage de plus en plus étendu des transports en commun…

Pour le déplacement individuel et « écolo », le Vélib’ connaît un succès grandissant depuis son apparition à Paris, puis son extension progressive à la banlieue. Mais dans certains cas, fréquents, comme simplement aller faire ses courses, le vélo se révèle quelque peu limité !

Basé sur le même principe de libre-service, Autolib’ viendra épauler son homologue à deux roues et à pédales. Mais contrairement au Vélib’ dans un premier lieu parisiano-parisien, Autolib’ sera mis en place dans une trentaine de communes de la région Ile-de-France, en plus de la capitale.

Le projet a été initié par la Ville de Paris et a obtenu le soutien de Serge Mery, vice-président en charge des transports de la région Ile-de-France. Le service, proposera au public 5000 voitures électriques, réparties dans 1257 stations, dont 700 à Paris.
Pas de réservation, disponible 7 jours du 7 et 24h sur 24, pas d’obligation de ramener la voiture au point de départ : Autolib’, qui devrait être opérationnel à la fin 2010, se présente comme une alternative de déplacement séduisante.

La mise en place d’Autolib’ éviterait la circulation quotidienne de 22.500 véhicules particuliers et libérerait 18.000 places de parking. Côté impact environnemental, on espère une réduction des émissions de CO2 de 22.000 tonnes par mois.

Pour limiter l’émission des gaz nocifs des véhicules à moteur thermique, la fluidification de la circulation est une des solutions à envisager. Et quoi de mieux qu’un deux-roues pour y parvenir ?
Si le déplacement à effectuer est proche ou qu’on n’est pas pressé, le vélo est idéal. Dans les autres cas, les motards et scootards connaissent très bien les avantages de leur mode de transport. Alors, à quand un Motolib’ ou un Scootlib’ ?

A noter que depuis le 21 mars 2009, à Paris, il existe une subvention pour l’achat d’un cyclo électrique ; le 30 septembre, le Conseil de Paris a étendu la subvention à l’achat d’un vélo à assistance électrique.

Publicité