Briser l’hégémonie américaine

Les États-Unis trustent les victoires au MX des Nations, avec 23 médailles d’or. Les Français ne l’ont remporté qu’une fois, en 2001 grâce à Yves Demaria, Luigi Seguy et David Vuillemin. Année où les Américains avaient déclaré forfait à la suite des attentats du 11 septembre… Dix ans plus tard, la FFM a mis le paquet pour remporter le trophée convoité, sur ses propres terres. « Nos pilotes sont parmi les meilleurs du monde », affirmait Philippe Thiébault, le directeur technique national (DTN) de la FFM, qui fixe la barre haut : « Notre sélection est homogène, nous devons l’emporter ! »

Coéquipiers le temps d’une course

L’enjeu, pour l’entraîneur de l’équipe de France Olivier Robert, est de créer une dynamique d’équipe, tandis que le moto-cross est un sport individuel où les pilotes sont plus concurrents que partenaires. Déjà, la star Marvin Musquin n’était pas là lors de la présentation du team France, le 1er septembre au pied de la Tour Eiffel. « Marvin est engagé dans le championnat des États-Unis et il a des courses le 4 et le 11 septembre, soulignait le DTN. Mais il sera à cent pour cent avec nous ensuite. »

Spectacle à médiatiser

En attendant le spectacle sportif, la FFM a fait monter la sauce en invitant l’équipe de France à prendre la pose au pied de la Tour Eiffel à Paris, le 1er septembre. Une manière d’attirer les médias grand public, notamment les télés, d’ordinaire peu enclines à parler de moto, et encore moins de tout-terrain. « Nous avons besoin du soutien du public derrière l’équipe », concluait Jacques Bolle. Ce qui est sûr, c’est que le spectacle offert par les pilotes de motocross vaut le déplacement. Alors, tous à St-Jean-d’Angély le 17 septembre !