Ce week-end, la caravane du MotoGP se détourne un brin de son tour d’Asie et s’arrête en Australie, sur le circuit de Phillip Island. Et les premiers essais libres ont à peine commencé qu’un problème de pneu perturbe toutes les catégories.

En décembre dernier, le revêtement du circuit a été entièrement refait : une nécessité car le tracé australien était réputé très accidenté par de nombreuses bosses. La différence s’est tout de suite fait ressentir : avec le gain de grip, les premiers chronos sont nettement plus performants. Certains pilotes MotoGP se sont tout de suite approchés du record du tour, détenu par Casey Stoner.

Lors de la deuxième séance d’essai libre, Jorge Lorenzo boucle le tour en 1’28"961, à peine plus donc que les 1’28"665 du record de Stoner en 2008.

Mais il y a un os. Ce nouveau revêtement attaque nettement plus les pneus, à tel point que Bridgestone, le fournisseur exclusif, impose aux pilotes de MotoGP de rouler en gomme dure uniquement pour la course. Ils conservent le choix du tendre pour les essais qualificatifs. En Moto2, la rumeur parle de réduire le nombre de tours lors de la course du dimanche.

Voilà qui va imposer une bonne gestion de la course pour les pilotes qui devront économiser leur pneu lors des 27 tours en MotoGP. Pour rappel, la course de Phillip Island se déroulera à 7 heures, heure française, le dimanche 20 octobre prochain.

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