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C’est fin 2016 que Harley-Davidson a introduit sa nouvelle génération de moteurs "Milwaukee Eight", à 8 soupapes, donc, dans des cylindrées de 107 et 114 ci (respectivement 1745 et 1870 cm3). Comme "nothing replaces displacement", comme aiment à dire les américains, voici donc une nouvelle déclinaison, encore plus généreuse en cylindrée, et qui va équiper une partie de la gamme. Bienvenue au moteur 117 ci (1923 cm3), que l’on retrouvera aussi dans la toute nouvelle Low Rider ST. Ce moteur dispose d’un nouvel arbre à cames haute performance et d’une admission d’air optimisée, avec notamment un filtre à air "Heavy Breather" (que l’on peut traduire par "respirator" !) déporté. De même, un échappement deux en deux s’occupe d’optimiser le flux sortant tout en garantissant la note d’échappement grave que l’on apprécie sur ces machines.

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Comme souvent, Harley-Davidson ne communique pas trop sur la puissance (qui devrait être supérieure à 95 ch), mais annonce un couple de 168 Nm à 5040 tr/min (le 114 était donné pour 166 Nm à 3250 tr/min à son lancement, et le 107 à 150 Nm). Bref, la valeur est bonne, mais le régime d’obtention semble élevé. A voir la teneur de la courbe, à l’usage...

Ces modèles viennent compléter quelques petites évolutions de gamme très récemment dévoilées par Harley, dont de nouveaux coloris sur les Pan America et Sportster S 1250.


Harley-Davidson Low Rider ST : un bagger "sport"

Basé sur la Low Rider S (à partir de 20 590 €), la ST (à partir de 21 790 €) introduit un carénage un peu enveloppant, monté sur le cadre, avec une paire de valises rigides (d’une capacité totale de 53,8 litres) et un système audio (en option) Rockford Fosgate, histoire de se taper du Steppenwolf à fond la caisse en dévalant la ’66. Bien, très bien, d’avant que l’on avait prédit l’apparition de cette version dans un précédent article... On notera que la Low Rider ST, c’est la voyageuse du motard solitaire : selle solo, petit tableau de bord digital, et une prise USB pour recharger son cellphone et appeler Cheyenne le soir, à l’étape.

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D’un point de vue technique, elle diffère un poil du châssis habituel des Softail, avec un arrière un peu plus haut (3 cm de mieux en débattement de suspension, 2 cm de plus de hauteur de selle), ce qui améliore la garde au sol et la prise d’angle de 1° (on ne rigole pas, c’est mieux que rien). La Low Rider S 117 bénéficie elle aussi de ces améliorations de châssis.

La Low Rider S, les Street Glide ST et Road Glide ST récupèrent aussi ce moteur 117. Ces routières en déclinaison "ST" privilégient le style "dark" propre à la West Coast américaine, nous apprend, le constructeur de Milwaukee. Ainsi, les seules touches chromées sont les tiges de culbuteurs et leur socle. Noir c’est noir, comme chantait Johnny... Ou gris foncé, autre choix possible sur les Low Rider S et ST, par exemple...

Comme sans maîtrise la puissance n’est rien, on note avec satisfaction que la dotation électronique évolue, avec sur les modèles CVO et Touring, la présence d’un ABS Corner, d’un freinage couplé, d’un contrôle de traction, d’un système de maintien au freinage en côte et d’un TPMS.

Comptez des tarifs débutant à partir de 33 190 € pour la Street Glide ST 117 et à partir de 33 590 € pour la Road Glide ST 117.


Quatre CVO au programme

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Comme tous les ans, Harley-Davidson fait aussi évoluer sa gamme CVO, des modèles exclusifs produits en série limitée (en général, 3000 pour le monde). Cette année, on a au programme, également avec le moteur 117 :
- CVO Street Glide (à partir de 43 150 €)
- CVO Road Glide (à partir de 44 250 €)
- CVO Road Glide Limited (à partir de 47 450 €)
- CVO Tri Glide (à partir de 58 650 €)

On notera que la CVO Road Glide dispose d’une roue avant de 21 pouces, et que la Limited a un système audio Premium, ainsi que des selles et poignées chauffantes.

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Laquelle a votre préférence ?

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