"Sécurité" routière : les gendarmes sommés de faire du chiffre

Et pourtant, il y a tant a faire si les forces de l’ordre veulent verbaliser. Exemple ? A Bordeaux, tout les soirs, malgré un panneau d’interdiction de tourner à gauche (et donc de bloquer la circulation pour cause de trafic important), sur mon trajet de travail, c’est toujours la même galère de la part de certains automobilistes qui ne "veulent" pas voir l’interdiction. Autre exemple ? A 5 mètres de chez moi, une twingo me refuse la priorité sur un rond-point, je freine en urgence et je tombe. Bilan : 0 dégats pour la voiture, les flics nous demandent de ne pas faire de constat, au mieux la compagnie d’assurance me fera un 50/50, et le refus de priorité reste non-sanctionné, le motard paye encore (1500 euros de réparation, 7 jours d’arrêt de travail). On peut faire plus de sanctions sans pour autant faire de l’arbitraire.