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Nicolas le 13 novembre 2015 à 15:05 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »3e volet de l’interview du délégué Sécurité Routière du gouvernement réalisée le 3 novembre à Paris. Après le contrôle technique et l’obligation du port des gants, le permis A2 pour tous les novices et le débridage contre l’ABS. Emmanuel Barbe veut faire entrer la moto dans une culture de sécurité… |
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Gallinéo le 16 décembre 2015 à 10:37 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Le coup du rapport poids puissance élevé comme échelon de sécurité routière : argument de technocrate pour un comportement de technocrate. Il n’a qu’à interdire les Lotus ou les Caterham, il va voir le bordel.
Ca relève du pathologique ce mec. |
lino 74 le 2 décembre 2015 à 11:45 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Concernant le rétrofit des moto doté de l’ABS. |
Lonewolf le 25 novembre 2015 à 10:07 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »@FRED le 24.11 à 19:16 |
Marcel le 25 novembre 2015 à 01:58 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Mais Fred, les deux n’ont rien d’incompatible. Car, comme le disait Confucius, le bonheur n’est pas au bout du chemin, mais dans la façon d’y arriver. |
FRED le 24 novembre 2015 à 22:02 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »je suis pas sûr que la prise de risque sur le periph soit motivée par le plaisir, mais plutot par des choses bien terre à terre, comme le besoin de se déplacer rapidement d’un point A à un point B, alors que tout est justement fait pour entraver ces déplacements. Si le 2RM a connu un tel essort en ville, c’est par pour la recherche du plaisir en 2RM, mais bien parce que les municipalités, sous la pression des lobbys bobo-ecolos, ont fait tout leur possible pour décourager l’usage de la voiture. Et donc, cela la bonne vieille theorie de Darwin, l’Homme s’est adapté. Ce qui nous place donc au sommet de l’évolution :-) |
Marcel le 24 novembre 2015 à 20:08 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Alors si certains aimeraient faire rentrer la moto dans une culture de sécurité, moi, j’aimerais bien faire rentrer la sécurité routière dans une culture de raison et de concertation ! |
Marcel le 24 novembre 2015 à 20:04 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Une fois n’est pas coutume, Fred, pour te répondre, je vais commencer par la fin. "De quelle quantité de plaisir faudrait-il qu’on diminue notre façon de conduire pour atteindre ce risque "acceptable" de ne pas chuter ?" dis-tu. Tu reconnais, donc pour toi, l’acceptation d’une certaine prise de risque, en échange du plaisir de conduire. Mais alors pourquoi critiquer ceux qui font monter leur adrénaline, sur le périph parisien ? N’ont-ils pas le droit, eux aussi, si l’on part de ton principe, de se faire plaisir tout en prenant quelques risques ? Ou est-ce de la jalousie de voir ce qu’ils sont capables de faire alors que toi tu n’oserais pas en faire autant ? Quoiqu’il en soit, si je me suis permis de rappeler le faible nombre de tués et d’accidentés sur le périph, c’est aussi pour relativiser tes propos. Car finalement, non, les statistiques d’accidents révèlent qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui conduisent n’importe comment. Je connais un peu la conduite parisienne pour avoir fréquenté cette région pendant quelques années. C’est vrai qu’au début, venant de la province, on a l’impression que les gens conduisent n’importe comment, la densité du trafic expliquant en partie cela. Mais on s’y fait vite, et bizarrement, la conduite n’est ni plus ni moins dangereuse qu’ailleurs. Enfin, pour les blessés hospitalisés, il faut savoir que sur le nombre que j’ai donné, la grande majorité des hospitalisations concernent de la courte durée (moins de 24 h), donc des petites chutes sans grande importance. Pour en revenir à l’utilité de l’équipement, on ne pourra rien en dire de plus, tant qu’on ne connaîtra pas les taux d’accidentés avec et sans, et la gravité des accidents en question. Car si l’illusion de sécurité offerte par l’équipement fait finalement prendre plus de risques que sans, on pourrait bien aboutir à un résultat contre-productif. Je note d’ailleurs que le rapport Guyot est étrangement muet à ce sujet. On y donne les couts, tout confondus, des blessés à moto (environ 1,5 milliard d’euros, de mémoire), sans savoir si des équipements étaient portés ou pas, ni quel taux d’accidentés frappent les populations motardes correctement dotés vs les autres. Et voilà comment, enfonçant des portes ouvertes (un équipement, c’est mieux que rien), la messe est dite ! On s’est fait refilé l’ABS exactement de la même manière, et on est en train de se faire refiler le CT pareil, alors BASTA ! |
FRED le 24 novembre 2015 à 19:16 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »lonewolf, je voulais juste dire que tu confonds le deficit budgetaire (l’cart entre les recettes et les depenses de l’Etat, grosso modo 4%) et le montant de la dette, qui résulte du déficit des années anterieures (les 95%). Pour le reste, on est bien d’accord. Mais ces recettes, il aurait pu tout aussi bien les obtenir via l’IR. Mais c’est ça se sujet de mon commentaire précédent : augmenter l’IR étant un sujet hautement sensible, on préfère passer par des taxes en loucedé. |
Lonewolf le 24 novembre 2015 à 18:32 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Je crois qu’on s’est mal compris... |
FRED le 24 novembre 2015 à 18:05 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »oui, enfin si tu as suivi les dernières nouvelles, la France est autorisée a dépasser son déficite prévu en raison des attentants. Aussi dramatiques soient-ils, ces attentants, depuis le début de l’année, on causé grosso modo 200 morts. Crois-tu que la France serait autorisée à laisser tomber une politique de rigueur pour, par exemple, avoir un réseau routier développé et accessible à tous ? Pourtant, l’enjeu en terme de vies humaines et bien plus important. Enfin ne t’inquiete pas, les 5000 flics embauchés ne resteront pas longtemps derrière les terroristes, on leur trouver rapidement des activités plus lucratives. Quant au milliard d’euros de pv recolté, tu m’excuseras, mais je préférerais qu’il le soit plutot par l’impot sur le revenu qui lui est progressif. 90 euros pour un smicard ou pour un footballeur, c’est pas tout à fait la même chose. PS : les 3% du PIB, c’est pas la dette de la France, c’est le déficit bugétaire. Si on n’était endettés qu’à hauteur de 3% du PIB, nous serions les rois du pétrole. |
Lonewolf le 24 novembre 2015 à 13:42 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Je en crois pas que cela ait un rapport avec le fait de vouloir payer des impôts ou non. Il faut arrêter d’être naif : quelque soit le niveau d’impôts payé, quel que soit le vote de chacun, nous n’aurions pas de traitement différent. D’une part parce que le pays est endetté jusqu’au cou, au delà de ce que les règles de la communauté européenne accepte (3% du PIB), d’autre part parce que cette affaire est une aubaine pour beaucoup d’intérêts. |
FRED le 24 novembre 2015 à 12:42 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Et ouais Lonewolf, c’est ça quand on gouverne un pays peuplé par des gens qui ne veulent pas payer d’impots : Au final, l’Etat se fait 30 euros de marge à dépenser dans des conneries, genre le pacte de "responsabilité" qui devait créer des millions d’emplois, et nous, au final, on nous a soutiré 50 euros en plus au lieu des 20 euros en moins annoncé. |
Lonewolf le 24 novembre 2015 à 10:17 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Ca continue à être le pugilat ici.... Y’en a un qui doit bien rigoler... Bref. La culture de la sécurité, en voilà un autre exemple : |
FRED le 21 novembre 2015 à 11:36 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »j’ai pas dit qu’il y avait beaucoup de morts sur le periph, juste qu’il y en a un sacré paquet qui roulent comme des débiles et sans équipement. Donc si y’en a qui n’ont pas de cerveau pour rouler comme cela sur le periph, je suis pas sûr qu’ils soient plus raisonnables ailleurs. Quant à l’approche par les blessés hospitalisés, elle est relativement fausse. Je suis tombé 2 fois, jamais hospitalisés (car rien percuté, et equipement de protection). Ma copine a été hospitalisée, mais jamais comptée dans les statistiques vu que les gendarmes n"ont pas daigné se déplacer. Le but de l’equipement, c’est justement de ne pas avoir besoin d’être hospitalisé. Ce qui nous ramène au sujet précédent de la marge de sécurité : le certitude de ne pas avoir d’accident est quasi impossible à atteindre. En ne prenant que les blessés hospitalisés, tu arrives à 10% des motards qui chuteront dans leur vie, si on prend l’ensemble des chutes, on doit bien pouvoir multiplier par 5. |
Marcel le 20 novembre 2015 à 19:37 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »"Marcel : ah c’est toi le traine-la-bite qui nous bouchonne dans les virages ? ;-)" Oui, Fred, mais uniquement quand je roule en tongs ! ;-) "Ce que je voulais dire, c’est que certains, vu la faible marge de sécurité qu’ils laissent, finiront, equipement ou pas, par se vautrer. il suffit de voir certains débiles sur le peripherique qui meme sans equipement roulent comme des demeurés." Bah, sur le périph, il y a 1 ou 2 morts par an (7 l’année où on y a abaissé la vitesse à 70 km/h !). C’est pas vraiment un sujet. "Et que pour les autres (dont moi), meme en laissant de la marge, y’a quand meme un fort risque de s’en mettre une un jour." Ben, s’il y a un fort risque, c’est que tu ne laisses pas assez de marge ! "je ne sais pas quelle est la part de motards qui s’en sont jamais mis une." Moi non plus, mais on peut tenter une approche par le nombre de motards hospitalisés. D’après les chiffres de la SR, il y en a eu environ 5000 en 2013. Sur une période d’activité motarde d’une cinquantaine d’années, ça fait 250000. Il y a environ 3 millions d’usagers de 2RM. D’après la loi des grands nombres, ça donne plus de 90 % des usagers qui n’auront jamais d’accident nécessitant une hospitalisation. |
FPW46 le 20 novembre 2015 à 19:20 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Eric, Je ne veux pas être méchant mais... >> - Un tourne à gauche imprévu (car bande blanche) : un doigt cassé. << Pas de commentaire parce que je ne vois pas ce que tu veux dire... Le gars tourne en face de toi ou tu le suivais et doublais ? Pas de bobo grave... et pas un seul équipement n’aurait préservé ton doigt >> - Une portière s’ouvrant, moi en passager : trauma crânien avec P.C , casque intégral HEUREUSEMENT. << Le passager d’une moto ne peut pas agir... Mais ton pilote n’a pas pris assez de précaution... Regarder à travers la vitre pour voir ce que fait le conducteur ou le passager arrière gauche de sa portière... Toujours se méfier d’une voiture garée avec quelqu’un dedans. "Casque intégral heureusement" nous dis-tu ? Tiens pourquoi ça ? Ton trauma crânien avec P.C. résultait d’un choc sur ta mâchoire ?? Je pense perso que c’est ton crâne qui a trinqué... Et qu’un autre type de casque t’aurait tout aussi bien protégé... Seuls les chocs faciaux implique la protection spécifique aux intégraux. >> - Catapulté par l’arrière lors d’un carambolage (raconté récemment), enfoncement thoracique, pied cassé...ma dorsale m’a sauvé j’en suis persuadé. << Le fait que tu en sois persuadé n’est pas une preuve... Et vu la capacité d’amortissement des chocs d’une dorsale homologuée (à comparer sa composition avec celle d’un casque - dont l’efficacité devient nulle à plus de 27km/h contre un obstacle rigide) je suis certain que çà n’est pas vrai. Une dorsale protège l’épine dorsale de l’abrasion pas des chocs violents. Après ce n’est plus une question objective mais le recours à la foi (celle qui paraît-il sauve)... De plus, arrêté dans une file, il est recommandé de surveiller ses rétros et de se positionner de telle manière de pouvoir échapper au genre de cons qui veulent te masser le hémorroïdes... Çà ne réussit pas à tous les coups, ça n’est pas toujours possible mais c’est le genre de truc qu’il faut avoir présent à l’esprit... Là il s’agit de jouer sur la faible largeur de la moto qui rend possible cette manœuvre impossible avec une "boitaroues". >> - Plus récemment le seul accident dont je m’estime partiellement responsable par une entrée trop rapide en virage avec une machine récemment acquise donc aux réactions encore inconnues mais avec présence de gravillons, re-pied cassé (malgré le port de bottes bien sur). Tu viens de démontrer ce que Marcel et moi te disions... Même avec un équipement de sécurité comme des bottes tu n’es pas garanti à 100%... Ce qui démontre que la sécurité passive possible en moto est d’une efficacité TRÈS limitée... Faut-il s’en priver pour autant ? NON bien sûr mais on ne doit pas accepter des protections passives qui limitent en quoi que ce soit la sécurité ACTIVE. Prétendre que des protections rigides - dont certaines se placent sur des articulations - ne limitent pas les mouvements (et donc la capacité de percevoir le danger venant de certains angles ou de forcer la machine à éviter), ne portent pas atteinte au confort de pilotage (ex : malaise par coups de chaleur), ou à la vision (sueur dans les yeux) est ridicule. Un casque (intégral ou pas), des bottes, des gants, un pantalon au minimum en toile épaisse et, hors conduite à vitesse très réduite, même par grosse chaleur un blouson solide c’est pour moi le nécessaire... Et un nécessaire qui ne présente aucun inconvénient... Mais en aucun cas je n’accepterai de porter quelque chose qui limite ma capacité d’éviter des accidents ou risque d’en provoquer un... En ce qui me concerne en 45 ans trois accidents impliquant un tiers... Trois percussions par l’arrière... Une première fois alors que suivi par une débutante en voiture j’ai laissé une priorité à droite (excuse de la nana : "j’ai confondu mon accélérateur avec mon frein"), une seconde en laissant en tournant à droite à un feu en laissant passer un piéton sur le passage clouté et un troisième sinistre avec une nénette titulaire d’un permis provisoire pour raison médicale (défaut de vision grave !)... Machine bien amochée dans les deux premiers cas (arrière du cadre puis avec le second arrière du cadre et bras oscillant de ma R 75/5) mais aucun bobo physique (pourtant bol Cromwell sur la tête Barbour et jean sur le corps), un garde-boue arrière pour le troisième sur une Yamaha Virago... Le reste des petites chutes solitaires sans conséquences ni gravité à très basse vitesse sur des sols glissants avec des machines au freinage à tambour... Je ne nie pas que j’ai eu jusqu’ici de la veine... Mais des gens qui ont assez régulièrement des corporels assez graves - même s’ils n’ont pas de responsabilité juridiques dans les sinistres devraient quand même se poser des questions... FPW |
Marcel le 20 novembre 2015 à 18:54 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Au sujet des gants et du couple sécurité passive/active, je rebondis sur la réponse de FPW pour vous livrer une petite anecdote personnelle. J’ai acheté il y a 2/3 ans une paire de gants avec tous les renforts qui vont bien, là où il faut. Il y en a sur le dos de la main et sur les phalanges, jusqu’à la dernière phalange ! Les gants sont assez souples, l’articulation est correcte. Top me direz-vous ?... c’est en tout cas exactement ce que je me suis dis au moment de l’achat. Oui, mais il y a un hic. Les petits renforts sur le dos des phalanges viennent parfois buter sur l’intérieur du levier de frein ou d’embrayage lorsque je déploie la main pour les actionner. Il pourrait donc m’arriver de perdre, en situation d’urgence, de précieuses milli-secondes, car mon gant aura ralenti ma main ! Voilà comment aussi trop de sécurité passive tue un peu de sécurité active. |
FRED le 20 novembre 2015 à 18:53 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Marcel : ah c’est toi le traine-la-bite qui nous bouchonne dans les virages ? ;-) Ce que je voulais dire, c’est que certains, vu la faible marge de sécurité qu’ils laissent, finiront, equipement ou pas, par se vautrer. il suffit de voir certains débiles sur le peripherique qui meme sans equipement roulent comme des demeurés. Et que pour les autres (dont moi), meme en laissant de la marge, y’a quand meme un fort risque de s’en mettre une un jour. je ne sais pas quelle est la part de motards qui s’en sont jamais mis une. |
FRED le 20 novembre 2015 à 18:42 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »FPW, j’abandonne, parce que tes proses interminables pour noyer le poisson, ça ma fatigue. Bon monologue. |
Marcel le 20 novembre 2015 à 18:37 |
Le délégué Sécurité routière veut « faire entrer la moto dans une culture de sécurité »Euh, Fred, je crois qu’on parle de la même chose : du rapport entre le niveau de risque accepté par un individu et ses limites réelles. Je ne parle pas d’autre chose quand j’essaie d’expliquer que l’accident est du à une trop grande proximité entre son niveau de risque accepté et ses propres limites (qui sont liés à sa condition, son véhicule, son environnement etc...). |