En images

Bien choisir son blouson textile : bien vu Bien choisir son blouson textile : mal vu

Les incontournables de notre panoplie restent le casque, les gants et le blouson. Pour ce dernier, que privilégier ? Entre les modèles cuir estampillés motard et la veste touring pensée pour les grands froids, le blouson textile est une alternative séduisante pour effectuer de courts trajets ou pour « fêter » le retour du printemps. Si les critères esthétiques restent subjectifs, la raison doit prévaloir en matière de protection contre les intempéries ou les chutes.

Confort
Coupé à la taille, un blouson ne couvre ni les hanches ni les fesses. Le col est généralement « ras du cou », et les aspects pratiques comme le nombre de poches sont limités. Normalement porté près du corps, glisser un gros pull dessous (ou une tenue plus « civile ») n’est guère envisageable.

Particulièrement bien adapté aux mi-saisons, le blouson doit cependant préserver d’une fraîcheur persistante ou d’une averse, sans pour autant condamner son propriétaire à l’étuve sous les premiers rayons de soleil. La polyvalence est donc un critère essentiel.

Il convient donc d’orienter son choix vers un modèle étanche (de préférence respirant), muni d’une sous-couche isolante et amovible qui protège du froid. Certains modèles (à privilégier) sont également pourvus d’aérations escamotables ou encore de Velcro permettant de varier le serrage des manches (biceps et poignets) ou de la taille.

L’étanchéité des poches extérieures doit être assurée par un rabat. Une coupe arrondie au bas du dos permet de couvrir les lombaires une fois assis sur la moto. Par rapport à un modèle en cuir, le textile est appréciable pour sa souplesse ou sa légèreté. Ce gain de confort est, de plus, soutenu par un prix contenu (à partir de 100 €).

Sécurité
La plupart des vêtements de moto sont pourvus de protections et renforts. Des coques sont en effet placées aux coudes et aux épaules, quelquefois doublées d’un deuxième empiècement de tissu. Veillez à ce qu’ils ne pivotent pas dans leur logement, ce qui les rend inopérants.

La dorsale n’est pas systématiquement présente (parfois en option). Vérifiez que ces protections (amovibles) correspondent à une norme d’homologation et que la dorsale ne se limite pas à une épaisseur de mousse, peu efficace en cas de chute.

Quant au matériau en lui-même, fuyez le nylon ! Il favorise la transpiration et ne résiste pas à l’abrasion lors d’une glissade par exemple. On lui préférera un textile épais de type Cordura, qui offre une bonne résistance mécanique (bien que restant inférieure à celle du cuir) tout en conservant souplesse et légèreté. De plus, l’entretien d’un vêtement en textile se limite à un passage au lave-linge, en suivant les préconisations pour les inserts en Goretex.

Pour ne rien rater de la rubrique test conso de Moto Magazine, abonnez-vous !

Publicité

Commentaires (4)

Infos en plus