Depuis 1917, BMW produit des moteurs et le six-cylindres en ligne, qui portera longtemps l’identité de la marque, remonte lui aussi à cette époque-là. Normal que lorsque BMW voulut marquer un grand coup dans le mondes des motos routières, la solution d’un six cylindres en ligne s’imposa, avec ce majestueux moteur de 1649 cm3, sortant 160 chevaux.
La puissance n’évolue pas à l’occasion de la mise en conformité avec la norme Euro 5, mais elle disponible 1000 tr/min plus bas, à 6750 tr/min, ce qui est assez peu pour ce bloc dont l’on sait combien il aime chanter. Autre bonne nouvelle : le couple gagne 5 Nm et s’affiche désormais à 180 Nm, une valeur impressionnante ! Un contrôle dynamique du frein moteur fait son apparition.
Plus techno
On remarque le nouveau regard de ces machines, avec des guirlandes de LEDs, un peu comme sur la dernière génération de R 1250 RT. Bien entendu, les feux sont adaptatifs. Autre évolution techno : la planche de bord qui, elle aussi, reprend ce que la R 1250 RT a déjà inauguré, à savoir une dalle TFT de 10’25, connectée et avec la possibilité de faire monter, via une App dédiée, la navigation. On note également la présence d’un petit compartiment pour smartphone avec prise USB-C, ainsi que d’un nouveau système audio 2.0. Enfin, les suspensions Dynamic ESA évoluent elles-aussi, au niveau de l’adaptabilité à la charge.
Par contre, l’on ne voit pas arriver le fameux régulateur de vitesse adaptatif conçu avec Bosch. Est-ce que la plateforme de la K 1600 était trop âgée pour disposer de cette technologie, qui est appelée à se répandre ?
Peinture à l’eau
La gamme que l’on connaissait est reconduite : les tarifs débutent à 27 440 € pour la K 1600 GT, 27 490 € pour la K 1600 B, 29 640 € pour la K 1600 GTL et 30 900 € pour la K 1600 Grand America.
On note, bien entendu, l’arrivée de nouvelles teintes dont une "option 719 Midnight", qui représente une galaxie sur les flancs de la moto, avec un effet subtil dû à une impression par transfert d’eau. On n’arrête pas le progrès !
