Le Nightster laisse au placard bien des chromes, le vernis et a maquillé à la peinture noire des éléments bien sélectionnés de sa base, le Sportster, qui se forge-là une nouvelle identité.
Bas, étroit, lourd à redresser : nous avons bien à faire à un « Spots ». Au premier coup de démarreur, le twin longue course – monté sur silentbloc – s’ébroue dans une sonorité propre à la production de Milwaukee, et la boîte claque classiquement au passage de la première.
La position, pieds légèrement en avant et guidon large, reste assez « exotique ». Et la selle est peu épaisse : de bas en haut, le dos se fatigue vite. Qu’importe : bruit, vibrations et couple copieux vous entraînent dans le monde Harley-Davidson.
Mais une escapade sur l’autoroute le démontre : cette moto n’est pas conçue pour le long cours. Son truc ? la ville et les routes de campagne où l’on prend plaisir à faire crisser les repose-pieds pour cause de garde au sol ridicule…
Verdict. Tarif sous la barre des 10.000 euros, look radical et finition exemplaire : le Nightster constitue un achat avisé… si l’acquéreur reste conscient des limites du genre (confort, autonomie, prestations routières). C’est dit.