Le millésime du Superbike 2014 tient toutes ses promesses ! Le titre va se jouer ce week-end, à Losail au Qatar, lors la dernière épreuve du championnat du monde.

Courses de nuit
Tom Sykes (Kawasaki), champion en titre et leader du classement provisoire, et Sylvain Guintoli (Aprilia), son dauphin, se tiennent dans un mouchoir de poche (12 points) alors qu’il reste encore 50 points à attribuer. À noter que, pour la première fois depuis 2009, le SBK retourne au Qatar, avec une nouveauté, et pas des moindres puisque les courses se disputeront de nuit, comme en MotoGP, une première dans ce championnat.

La seule (quasi) certitude est que la météo ne devrait pas arbitrer ce débat entre les deux prétendants à la couronne. La pluie qui s’était abattue à Magny-Cours avait profité à Sylvain. Le Drômois avait réussi à grappiller quelques points sur son rival anglais. Dans le désert du Moyen-Orient, les deux manches devraient à priori se déroulées sur une piste sèche.

Sylvain doit s’imposer
Malgré son retard de 12 points, « Guinters » croit pleinement en ses chances de décrocher un premier titre mondial en carrière. Le Français apprécie le circuit et pourra s’appuyer sur son expérience acquise en Grand Prix et en Endurance.

« J’avais gagné lors de ma dernière visite au Qatar (8 Heures de Doha) et le team pour lequel j’avais couru avait été champion du monde (Endurance), en 2010. rappelle Sylvain Guintoli, lors de la traditionnelle conférence de presse. « J’adore cette piste et elle ira comme un gant à la RSV4. Je suis très enthousiaste pour ce week-end et concentré sur notre objectif. J’ai travaillé très dur pour ça et depuis Laguna nous avons réduit l’écart de 44 à 12 points. Sykes défend bien mais nous sommes très proches. »

Sykes peut gérer
De son côté, le pilote officiel Kawasaki est confiant avant l’ultime manche. Toujours très performant sur le sec, il est conscient qu’à la régulière et sans fait de course, le titre devrait lui revenir. « J’ai beaucoup de chance d’être dans cette position. Avoue l’actuel n°1. C’est la troisième année consécutive que nous luttons pour le titre et nous devons simplement voir ce que nous pourrons faire le jour de la course ».

Heureusement, en course moto, tout peut arriver : une casse moteur, une chute, un drapeau rouge. Le suspense reste donc entier et c’est ce qui rend ce sport si beau.

Pas de consigne en vue
À Magny-Cours, les résultats avaient été faussés en raison des consignes d’équipes imposées par Aprilia et Kawasaki, notamment en première manche. Melandri, alors en tête avait baissé le rythme pour que Sylvain l’emporte. De même pour Loris Baz qui s’était soumis à la demande de son employeur au profit de Tom Sykes. Cette mesure plutôt courante dans les sports automobiles (WRC, F1) avait choqué le monde de la moto (amateurs, journalistes, chefs d’équipe).

Il est donc à espérer que cette dernière course de l’année se dispute dans les règles de l’art, sans manigance, pour que le spectacle soit optimum et aussi mais surtout dans l’intérêt du sport moto.

(On ne devrait pas mais on le dit quand même… Allez Sylvain !)

Dans la boutique Motomag
-Ne ratez pas le DVD "Tourist Trophy, La course de l’extrême" avec Guy Martin et sa superbike

Publicité

Commentaire (0)