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ETAPE 1 : étriers à pistons opposés ETAPE 2 : vérification au rétroviseur ETAPE 3 : étriers flottants coulisssants Freins à tambour : repères d’usure extérieurs

Les freins ne doivent pas être soumis à des manipulations maladroites. Ne les démontez donc pas vous-même sans la compétence requise, au titre de leur fonction d’organes de sécurité essentiels.

A contrario, même sans connaissance mécanique, vérifiez-les tout de même très régulièrement. C’est vous qui utilisez la machine et qui prenez les risques avec  !
- Plusieurs vérifications simples, sans démontage délicat, donnent une idée précise de l’état du système.
- À effectuer tous les quatre pleins d’essence environ. Commençons par vérifier l’usure des garnitures.

Étriers « ouverts »

Avec ce type d’étrier, on profite d’une magnifique vue plongeante sur les plaquettes en retirant un simple cache (étape 1). Ici, les plaquettes sont neuves et on distingue parfaitement le disque, de couleur sombre, l’épaisseur de la garniture, de couleur sable, et la tôle-support de couleur bronze.

Dans la vraie vie, une fois que la poussière noire a tout recouvert, si la tôle frotte quasiment sur le disque, attention à ne pas la prendre pour un reste de garniture ! À la station-service, un coup d’air comprimé à chaque contrôle des pneus évitera l’accumulation de poussière.

Étriers « fermés »

Les étriers « flottants » et une partie des étriers fixes à pistons opposés (Yamaha surtout) n’offrent pas de vue directe sur les plaquettes. Dans ce cas, un petit miroir est indispensable pour se rendre compte réellement de l’usure (étape 2).

Une orientation habile de celui-ci ainsi qu’une lampe permettent alors d’apercevoir le bord des plaquettes cachées au sein de l’étrier. Une fois comprise, la manœuvre est très rapide. Ne vous en dispensez pas, votre sécurité en dépend. Plus prosaïquement, une plaquette utilisée jusqu’à la tôle abîmerait rapidement le disque de frein.

Grippage des étriers

Le grippage d’un piston ou des colonnettes guides de l’étrier est un phénomène fréquent, qui nuit énormément à la puissance et plus encore à la précision du freinage. Sur les étriers flottants, vous pouvez vérifier directement le bon coulissement (étape 3). Après avoir repoussé l’étrier, attention, repompez tout de suite au levier ou pédale pour remettre les plaquettes en appui. Cette manœuvre peut d’ailleurs être répétée. Elle nettoie les pistons et purge aussi le circuit en faisant remonter au bocal d’éventuelles bulles d’air.

Mais si l’étrier est trop dur pour être mû à la main, n’utiliser en aucun cas de levier, de pince, etc. Le risque est grand de tordre un disque ou d’abîmer une pièce, sans pour autant dégripper les pistons.
Il faut démonter l’étrier pour un vrai nettoyage !

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