Le portrait-robot d’un homme portant un bouc et un casque de moto particulier a été diffusé en France et Grande-Bretagne, le 4 novembre, dans le cadre de l’enquête sur le quadruple assassinat de Chevaline (Haute-Savoie), le 5 septembre 2012. Cet homme serait un témoin essentiel du crime. Selon les enquêteurs, il portait un casque GPA diffusé à 8.000 exemplaires…

Faute d’indices plus conséquents, les enquêteurs se sont penchés durant un an sur cette protection crânienne de moto un peu particulière. Les spécialistes auront reconnu un modulable GPA modèle ISR dont la production, made in France, a débuté dans les années 1990 pour s’arrêter en 2002.

Particularité, ce modulable voyait la mentonnière divisée en deux se rétracter sur les côtés, ce qui permettait de libérer le bas du visage. Cela était interdit en circulation, sauf pour les motards des forces de l’ordre, qui jouissaient d’une dérogation.

Cette anecdote nous amène à un indice qui pourrait intéresser la cellule d’enquête de Chambéry : une grande partie des GPA ISR produits étaient destinés aux motards de la gendarmerie. C’est d’ailleurs écrit sur le site web du fabricant : « L’ISR, le premier vrai modulable qui a équipé les gendarmes pendant plus d’une décennie. » Alors, la boucherie de Chevaline est-elle le fait d’une officine secrète ?

Trêve de plaisanterie, loin de nous l’idée de refaire l’enquête. Il est d’ailleurs précisé que le heaume du motard, dont le portrait robot fait désormais le tour de la Toile, était de couleur noire ou similaire. Ce qui n’était pas le cas des modulables des forces de l’ordre. Cela dit, un simple coup de peinture…

Publicité