Depuis son record du monde à 6,16 mètres, franchis le samedi 15 février à Donetsk (Ukraine), le perchiste Renaud Lavillenie est sur le toit du monde. Ce qui ne l’empêche pas de redescendre à ras du bitume… et d’enfourcher une moto dès qu’il le peut, comme il l’explique dans cette interview à Sport & Style.
Intense « J’ai besoin de vivre de façon intense », explique le champion. Qui avoue avoir la moto comme passion : « Depuis tout petit. C’est peut-être l’un de mes péchés… J’ai eu l’occasion de me faire plaisir sur circuit pendant une semaine au Mans. La moto me permet de penser à autre chose. Et après ces sessions moto, je suis content de retrouver ma perche ».
Recharger les batteries Un champion qui n’élude pas les risques liés à cette pratique, mais affirme que son besoin d’adrénaline à deux-roues compte tout autant : « je pense rarement à la blessure. Je peux aussi me faire mal dans la vie de tous les jours. J’ai besoin de vivre de façon intense et de recharger mes batteries en essayant des sports à risques. Mais bien sûr, je ne vais pas faire une session de moto la veille d’un championnat ».
Renaud Lavillenie a participé aux 24h du Mans moto en 2013, comme pilote, au sein du team AZ Moto drivé par Stéphane Mazard, dont la Suzuki a terminé la course à la 25e place.
