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Bidalot se met aussi  à la mini moto La jupe, nouvel accessoire moto Gant de  yéti ?
De nombreux constructeurs de dirt-bike sont présents aux JMPS. Ces mini-moto représentent un véritable phénomène de mode, et la clientèle semble être au rendez-vous.

Sur les 200 constructeurs, équipementiers et spécialistes de l’habillement présents sur l’unique salon dédié aux professionnels en France (les JPMS) , force est de constater que les constructeurs de "dirt bike" ont le vent en poupe (voirMotomag n°233). En effet, ces répliques de motos tout-terrain en miniature, appelées aussi "pit bike", étaient présentes en masse sur le salon.

Face à la mort annoncée du 2-temps et à la montée en puissance des scooters 4-temps venus des pays asiatiques, certains préparateurs de 50cm3 commencent à s’y mettre. Tel est le cas de M. Bidalot, propriétaire de la marque du même nom : « Le manque de fiabilité des scooters chinois et coréens nous a poussé à développer ce type de machine 100% loisirs. Et les clients répondent présents. »
Ce marché est bien connu des constructeurs asiatiques qui proposent des machines esthétiquement similaires aux concurrentes, mais affichées au tiers du prix, avec une qualité de fabrication quelquefois loin des standards admis.
« Nos machines ne sont pas des sous-produits », assure un représentant de la marque Moorea-Bikes, à l’initiative du MiniMoto SX Tour. « Le problème vient aussi de l’utilisation que l’on en fait. Certains concessionnaires sont trop excités à l’idée de vendre, et ils en oublient de dire au clients les précautions liées à l’usage d’un tel engin, notamment qu’ils doivent impérativement rouler sur un terrain privé. »

Le tout terrain toujours dans la tourmente

Les amateurs de tout-terrain connaissent bien la problématique des terrains privés. « Depuis la circulaire Olin voir dossier motomagTT, qui assimile la balade sur les chemins à du hors-piste, beaucoup d’utilisateurs préfèrent rouler dans l’illégalité plutôt que de se faire verbaliser en respectant la loi ! » assure Charles Péot, porte parole de Codever(Collectif pour la défense des loisirs verts). « On a obtenu, grâce à l’arrêt du Conseil d’Etat, la condamnation du ministère de l’Ecologie. Mais on ne baisse pas les bras ! La hausse des verbalisations continue, et on est désormais rejoint par des cavaliers et des cyclistes, qui eux aussi sont victimes de cet acharnement contre les loisirs verts. »

Une situation que confirme un responsable de GasGas France sous couvert d’anonymat : « En 2005, certains usagers sont venus chercher dans le tout-terrain la liberté que la politique de répression leur avait enlevée sur la route. Avec la directive Olin, on ne peut plus rouler du tout. » Et de conclure : « En ces temps de période électorale, il serait bon que nos futur(e)s élu(e)s expriment clairement leurs positions là-dessus. »

site officiel JPMS

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Voir aussi le "Spécial nouveautés 2007 : guide critique des nouveautés

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