Le bloc de la Brutale 750 a servi de base, sa course à été allongée tout en reprenant l’alésage de la 1000 F4S.

Cette MV tape dans l’œil. L’emblème MV frappé sur le cylindre, le carter d’embrayage et le réservoir, les tiges de rétroviseurs carénées, les commandes aux pieds entièrement réglables, le réglage d’assiette sur la tige de biellette...
Plus que jamais, le 4-cylindres paraît logé au chausse-pied dans le cadre treillis.

Malgré sa disponibilité, ce 4-cylindres ne s’éveille qu’à partir de 7 000 tr/min. Si le couple est présent en dessous de ce régime.
En tournant la poignée en 6e aux allures usuelles de reprises (90 km/h), on n’est pas impressionné par la poussée.
Le chant de la ligne d’échappement Lafranconi est un délice dès les plus bas régimes. Toutefois, le moteur n’est expressif qu’à haut régime seulement.

La MV Brutale se place avec toute la neutralité et la précision requises tant que le bitume est bon.
Sur mauvais revêtement, des amorces de guidonnage peuvent se manifester en sortie de courbe et faire rendre la main.
Et les nombreux réglages n’arrivent qu’à modérer cette fermeté malvenue.

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