Pour obtenir une plage d’utilisation plus large que sur le 1200 Harley, l’injection, la culasse et la distribution ont fait l’objet de toutes les attentions. Le 984 cm3 est devenu "super carrée". L’allégement et le renforcement des pistons et des bielles permettent d’atteindre les 7500 tr/min. Des injecteurs d’huile sous la calotte des pistons et un ventilateur pour dissiper l’air chaud du moteur participent à une meilleur fiabilité.

L’équipement est minimaliste mais les éléments de freinage et de suspensions sont de qualité (voir photos). Les plastiques de carrosserie teintés dans la masse assurent une finition de bonne facture. Avec un empattement de seulement 1320 mm, grâce à l’encombrement réduit du twin. Compacte, petite, elle semble haute sur pattes aux moins d’1m70.
- La position de conduite reste typée sport, sans être aussi radicale que celle d’une 996 ou d’une R1.
- Le moteur fait preuve de beaucoup de douceur et les accélérations sont linéaires, au moins jusqu’à 4500 tr/min. Au delà, la poussée s’accentue, mais sans exagération.
- Comparée aux autres Buell, la boîte de vitesses est autrement plus douce et plus précise, mais reste lente. L’embrayage, progressif, n’en demeure pas moins dur à actionner.

Le plus surprenant sur cette Buell reste le comportement de son train avant. Sa facilité laisse présumer qu’on peut tourner où l’on veut et quand on veut. La moto répond au doigt et à l’oeil à toute sollicitation. Les entrées de virage se négocient sans forcer. Seuls les enchaînements rapides réclament de la poigne.
- La stabilité en courbe est irréprochable à condition d’ajuster correctement les suspensions. Seule réaction un peu déstabilisante : une nette tendance à se redresser lorsque l’on freine sur l’angle. Progressif, puissant et endurant, le gros disque de frein avant va surprendre les habitués du freinage on/off des autres Buell ! Le frein arrière lui, est un bon ralentisseur, sans plus.
- Bref, une machine pour ceux, riches d’une bonne expérience, savent que certaines motos ne s’apprécient totalement qu’au fil du temps.

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