Après 46 690 contrôles techniques de véhicules de la catégorie L réalisés dans 1068 centres (31% du marché des opérateurs), Securitest et Auto Sécurité transmettent leur premier bilan. Proche des résultats du groupe Motovision, le taux de contre-visites pour l’ensemble de la catégorie L ne s’élève qu’à 11,55%, contre 18,90 % chez les automobiles.
Un résultat bien aidé par les motos et scooters de plus de 125 cm3 qui affichent moins de 9% de contre-visites. Mieux encore : sur les 50 711 défaillances relevées, seulement 73 sont classées "critiques", avec interdiction de circuler le lendemain du contrôle. Ces défauts sont surtout coté freinage, liaison au sol (pneus) et châssis.
Les défauts majeurs (contre-visite dans les deux mois) s’élèvent à 12 528 et les défaillances mineures (pas de contre-visite) à 38 110. Le bilan est nettement moins rose chez les autres usagers de la catégorie L : 20,16% pour les cyclomoteurs de moins de 50 cm3 et jusqu’à 31,95% (!) pour les voitures sans permis.
Au global, et ce n’est pas une surprise, la grande majorité motards et scootéristes (125 cm3 et plus) entretiennent leur machine, conscients des dangers encourus.
« Aujourd’hui, nous constatons que les défaillances critiques, celles nécessitant une contre-visite immédiate avec interdiction de circuler, sont plutôt rares, explique Laurent Palmier, président du réseau Sécuritest. Après 2 mois d’activité, le bilan est un témoignage positif de l’état du parc moto en France. »
Raison de plus pour ignorer le contrôle technique moto avec le guide du boycotteur ? Et pour ceux qui l’ont passé (par choix ou par obligation), communiquez votre témoignage à la FFMC !