Sa parenté avec le 500 T-Max est évidente et conquiert immédiatement les utilisateurs en quête d’une machine racée et valorisante. Mais le X-Max ne se contente pas de ressemblances pour contenter ses nombreux utilisateurs au quotidien. En cumulant les fonctions pratiques d’un scooter GT avec son coffre spacieux, ses deux béquilles (latérale et centrale), sa planche de bord complète et les performances de sa motorisation, il ne fait pas de compromis.

Une fois le gabarit apprivoisé (153 kg à sec), l’équilibre est parfait pour un usage mixte urbain-périurbain. Juché sur ses roues de grand diamètre (14’ à l’arrière et 15’ à l’avant), le X-Max profite d’une stabilité impériale. Seul bémol, l’accord de suspensions, perfectible. Les amortisseurs arrières trop raides vous font ressentir « fidèlement » le profil de la chaussée, et la fourche avant peut talonner lors des freinages appuyés.

Si les deux freins à disque se montrent très puissants, l’absence de toute forme d’assistance (couplage ou ABS), même en option, est fâcheux sur ce segment.

Sur voie rapide et autoroute, le X-Max se révèle surtout le plus véloce des GT. L’aiguille se cale à 135 km/h (environ 125 km/h réels), et le conducteur reste agréablement protégé derrière le pare-brise et les pare-mains bien intégrés. Selle moelleuse, dosseret implanté comme il faut, espace dévolu aux jambes procurant une assise naturelle, le X-Max sait recevoir.

Le moteur à injection ne rechigne jamais à la tâche. Bien que la sonorité soit excessive, son couple maximum arrivant à haut régime reste très efficace lors des relances entre 80 et 120 km/h. La consommation se stabilise raisonnablement autour de 3,3 l/100 km en moyenne, ce qui garantit une autonomie de plus de 300 km.

Verdict. Ce Yamaha n’a pas volé sa première place sur le podium des ventes ces trois dernières années. Son moteur vif, sa partie-cycle rigoureuse et ses nombreux détails pratiques en font un excellent compagnon au quotidien. Toutefois, le X-Max devrait aujourd’hui profiter d’un système de freinage plus élaboré pour justifier son rang… et son tarif.