Le week-end du 17 mai est à marquer d’une pierre blanche. À l’appel de la FFMC, en association avec le collectif « Les # Gueux », la LDC (Ligue de défense des conducteurs) et la FACAP (Fédération des Associations de commerçants et artisans de Paris), plusieurs manifestations statiques ont fleuri partout en France pour contester les ZFE (Zone à Faibles Émissions).
Que ce soit à Paris, à Limoges, à Toulouse, à Rouen ou à Lyon (une quinzaine de villes au total), bon nombre d’élus et de citoyens ont uni leurs voix face à une mesure liberticide, antisociale, qui se déploit au détriment des foyers modestes.
« Ce qui se joue dans le combat des #gueux et de leurs alliés contre les #ZFE, est énorme : la possibilité qu’on se donne ensemble, 1+ 1+ 1, d’enrayer le processus sordide de dépossession de nos vies par un État techno autoritaire, méprisant et pas choqué du tout à l’idée de trier les humains. » écrivait Alexandre Jardin du mouvement « Les # Gueux » sur son compte X, un jour avant la mobilisation.
Tandis que le Sénat préconisait un report des ZFE-m à 2030 en 2023, les positions sont plus tranchées cette année. En effet, dans le cadre du "projet de loi de simplification de la vie économique", un amendement visant à abroger les ZFE est adopté fin mars. Un vote est d’ores et déjà prévu pour fin mai 2025 au parlement. Le gouvernement devrait y répondre, en proposant de restreindre l’amendement aux métropoles du Grand Paris et du Grand Lyon. À suivre.