Le convertisseur.

Il représente une solution rapide. Avec un traitement de ce type, la prolifération est stoppée. La rouille est isolée sous une couche hydrophobe (une espèce de résine) peu esthétique, et peut très bien ressortir « un jour ». La mise en œuvre est en revanche simple. Il suffit en effet de gratter la couche superficielle de rouille avec une brosse métallique (ou un abrasif), puis d’appliquer le convertisseur à l’aide d’un pinceau.
- Ce procédé ne nécessite donc pas de décapage complet, et peut se faire sans démontage. Mais son aspect peu discret le réserve davantage aux parties peu visibles (béquilles, boucle de cadre, etc.) qu’aux éléments de carrosserie.

Le suppresseur.

C’est un traitement de fond. Il est moins facile d’utilisation, et la pièce incriminée doit de préférence être démontée puis sablée (ou poncée avec soin) pour éliminer le maximum de rouille avant d’être traitée. L’application se fait également à l’aide d’un pinceau. Ces destructeurs sont à base d’acide phosphorique. Un acide qui présente l’intérêt de stabiliser le processus. La suite logique d’un tel traitement est une nouvelle mise en peinture (préalablement apprêtée). Si la corrosion est totalement éliminée, cette solution plus professionnelle peut également demander d’immobiliser la moto. Elle relève plus de la restauration que du dépannage.

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