Réparer les plastiques moto : astuces !

La matière des habillages moto (carénage, caches latéraux, dosseret…), généralement un plastique à la souplesse très limitée, restreint le nombre de réparations possibles à faire soi-même. En cas de casse, très fréquente après le moindre choc, les « gestes qui sauvent », effectués aussitôt après l’accident, peuvent anticiper une aggravation ultérieure et permettre une opération par un pro…
Compléter le puzzle. Après une chute, dans le cas, souhaité, où les soucis ne sont que matériels, pensez à collecter le moindre morceau éparpillé. Un carrossier équipé pour la soudure plastique acceptera plus volontiers ce chantier, s’il a toutes les pièces du puzzle (Étape 1). Pour votre part, une réparation invisible et durable est illusoire. Un patch résine-polyester adhère très mal, et une soudure sans matériel pro mène à un beau gâchis.
Cicatriser les failles. Si les parties abîmées restent sur la moto, stoppez au moins la propagation de chaque fissure (Étape 2). Par ailleurs, libérez les contraintes de l’habillage en redressant délicatement les attaches tordues. À la place des vis qui ne tombent plus en face des trous, posez provisoirement un collier plastique, laissé souple.
Poser des implants. Un téton manquant peut être reconstruit durablement en insérant à chaud une fine vis à bois dans le cache endommagé (Étape 3). Le téton reformé autour, une fois durci, sera poncé pour supprimer toute aspérité. Un dégraissage parfait en cours d’opération est le gage de la tenue dans le temps.