Deux motos du 6 juin 1944 à l’essai : Harley WLA et BSA M20

Quand j’écris "savoir-faire quasiment artisanal", je pense à la qualité de fabrication, et aux méthodes de production. Les robots n’existaient pas, et l’intervention humaine était essentielle dans la conception et la fabrication.

La plupart des motos de l’époque, qu’elles fussent européennes ou américaines, étaient mécaniquement simples, ce qui permettait une finition de qualité. C’était des engins rustiques par rapport aux productions actuelles, des motos faites pour durer et endurer. La sophistication ostentatoire des modèles actuels, fondée sur l’emploi de plastiques et d’électronique embarquée, ne présage rien de bon quant à leur conservation en vue d’une collection.

Avis personnel et subjectif :

Quand on a connu diverses motos avec les vitesses au pied gauche et au pied droit, je pense qu’on a moins de mal à ne pas s’habituer à 1 côté, idem pour le sens, 1ère en haut ou 1ère en bas.

Bonne route,

Et oui le sélecteur des anglaises de cette époque est bien à droite. Et pourtant j’ai mis un bon quart d’heure à m’y réhabituer et il y a eu des rechutes dans la journée. En fait lorsque j’ai rédigé ce reportage, j’ai pensé que ces sacrés britaniques ne faisaient rien comme les autres, qu’ils avaient des sélecteur à droite et qu’ils roulaient à gauche. Cette analogie n’a en fait guère d’intérêt. Aujourd’hui il continuent de rouler à gauche mais ont adopté le sélecteur à gauche et la grille de rapports qui étaient jadis le standard des motos allemandes sur lesquelles les japonais d’aprés guerre ont à peu près tout copié. Tout cela m’a fait penser gauche et j’ai écrit gauche. Heureusement que les lecteurs sont là. Merci à tous de nous lire.
Pascal Girardin - Moto Magazine.

"1945 Harley-davidson aura produite environ 88 000 WLA et WLC durant la seconde guerre mondiale réparties au sein des différentes forces alliées y compris l’Armée Rouge" la production ne fut pas si artisanale que ça !
http://www.planete-biker.com/harley-davidson_1940.php

Au temps pour moi ! J’avais oublié que la HD était une WL45 ; effectivement, c’est une moto complexe, et pas facile à prendre en main. Donc la remarque sur sa facilité dans mon post précédent est exagérée.

Merci doublement pour cet article. Vous avez bien retranscrit les sensations de la route en ancienne, et vous rendez hommage à nos libérateurs. Un autre temps, un autre rythme...à ne pas oublier !

Et le sélecteur à droite, ce n’est rien ! La BSA et la HD de l’article sont plutôt faciles à prendre en main. Il faut penser aux bécanes avec réglage d’avance au guidon, accélérateur à manette, levier de vitesse au réservoir, poignet d’accélérateur à gauche, pédale d’embrayage, graissage manuel par seringue, lubrification à huile perdue et bien d’autres subtilités qui rend le pilotage de certaines anciennes très compliqué pour une non-initié(e). Mais bon, c’est drôle et ces motos témoignent d’un savoir-faire quasiment artisanal, notion disparue aujourd’hui.

Le sélecteur de l’anglaise est bien à droite. Comment les motards de ces époques faisaient donc pour ne pas se mélanger les crayons en passant d’une moto à l’autres ?

Le sélecteur de la BSA ne serait-il pas à droite, et non à gauche comme indiqué dans l’article ?