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Greg
le 26 décembre 2009 à 18:11

Drogues et conduite : la fiabilité des tests salivaires en question

Les tests salivaires pour dépister les drogues chez les conducteurs manquent de fiabilité. Ainsi, 12 à 15 % des usagers de la route contrôlés positifs l’auraient été à tort. A la clé, confiscation du permis et du véhicule le temps d’être blanchi.

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Anonyme

le 10 janvier 2010 à 12:21

sans arme ni haine ni violence

je propose que tous test contre un automobiliste ou motard soit suivi par un test des agents verbalisateurs.

juste pour rire !

d’ailleur je propose meme que tous les agent soit systematiquement controlé avant et apres leur services.puisqu’ils sont armés
qu’en cas de reaction positive ils soient systematiquement condamné a de la prison ferme et a un peine planché de 1 ans si recidive !

Je donne 24 h avant que la police nationnale soit en greve !

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Anonyme

le 29 décembre 2009 à 18:26

sans arme ni haine ni violence

Il y a un temps de "rodage" comme tu dis, et puisque le test est "en rodage" alors il ne faut pas appliquer de sanction à effet immédiat sauf peut-être si la personne n’est manifetsement pas en état de conduire.
Sanction seulement aprés la prise de sang.
Sur ce sujet, et ce n’est pas le premier, j’ai l’impression que nos gouvernants ont voulu faire vite pour l’effet "sécuritaire " et comme d ’ hab ils ont fait vite et mal.

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Anonyme

le 29 décembre 2009 à 00:57

sans arme ni haine ni violence

"Ce dernier point est effectivement large"

En effet : à tel point que je n’hésite pas un demi-instant à qualifier les raisons de contrôle, peu ou prou exclusivement, de pur et simple déli de sale gueule. Autour de moi, au cours de cette période test, tout ceux qui se sont fait contrôler étaient barbus, chevelus, noirs, ou bazanés. Or n’ayant pas que des connaissances répondant à ces critères, et les autres ayant échappé à tout contrôle en prenant pourtant les mêmes itinéraires dans les mêmes créneaux horaires, je ne fais qu’en déduire la plus simple des évidences.

"les kits salivaires sont moins sensibles au canabis(que le dépistage urinaire) et ne permettent le dépistage que quelques heures aprés consommation"

Au vu des expériences qu’ont pu avoir de mes connaissances proches (que j’estime dignes de foi), consommateurs occasionnels (ça les regarde), permettez-moi d’en douter fortement. Plusieurs jours après, ils se sont fait choper au test salivaire... Enfin, ce n’est pas comme si le titre de l’article était "la fiabilité des tests salivaires en question". Si vous faites partie des FDO (votre ton pourrait le laisser penser... mais peut-être pas), vous avez peut-être reçu ces "explications" officielles, mais si la fiabilité des tests est réellement douteuse, il y a des raisons de douter également du sérieux de vos instructions.

"En aucun cas il n’y a de risque pls mois aprés, voire jours aprés, car l analyse de sang donnera une mesure de divers niveaux de substances, qui servent au juge pour évaluer, le carractére effectif de la conduite sous influence de produits stupéfiants"

Le juge, ce qu’il estimera, ce sera la lourdeur de la peine. Mais si une consommation est détectée, il ne laissera pas partir le prévenu comme une fleur. Or il n’y a pas de seuil pour ça (le seuil estime tout au plus l’ancienneté de la consommation, qui modulera la lourdeur de la peine, mais peine il y aura) : et la détection s’effectue au spectrogramme, pouvant aller très bas dans la détection, le minima pour être homologué étant de 1ng/ml (de nombreux chercheurs ayant démontré qu’il n’y a plus d’influence notable en deça de 7-8ng/ml), mais le seuil pouvant être réglé bien plus bas par l’expert, seul à même de dire s’il y a eu consommation ou pas. Et s’il y a eu consommation passée et détectable (plusieurs mois, je persiste, pour que les seuils ne soient plus détectables dans le sang en labo), même sans emprise, puisqu’il n’y a pas de seuil, il y a sanction. CQFD : le but est bien de stigmatiser, et de menacer les consommateurs d’un produit, certes illégal (mais pas plus dangereux m’est avis que bien d’autres qui le sont, légaux) d’exclusion sociale... c’est sûr, c’est une méthode pertinente : banissons encore plus les "marginaux" qu’ils ne le sont déjà, on va régler les éventuels problèmes qu’ils peuvent générer... ben voyons...

Méthode de stigmatisation, et de dressage au fouet : ça ne va pas pisser plus loin d’une goutte. Tout ça pour un produit moins dangereux à pas mal d’égards que l’alcool et la clope (j’ai été consommateur de cannabis par le passé, même si ça fait belle lurette que je ne le suis plus, à tel point qu’il y a prescription) - eux étant source d’addiction. Cette lutte contre la drogue est non seulement stupide, mais stérile, voire vénéneuse : la consommation de cannabis baisse un petit poil, mais celle de cocaïne explose. Au passage, la cocaïne est détectée bien moins longtemps par ces tests (salivaires et sanguins) que le cannabis... belle incitation, pour les utilisateurs de drogues récréatives, c’est certain. Une solution bien plus pertinente serait au moins de dépénaliser les consommations (le problème de l’approvisionnement fait intervenir d’autres facteurs, plus complexes à gérer), comme le font la plupart de nos voisins, en fixant des seuils légaux à ne pas dépasser pour conduire ou exercer une activité à risque, et en commercialisant des détecteurs permettant de vérifier si on dépasse ces seuils, afin de responsabiliser les usages. M’enfin, comme on est bel et bien dans une politique de stigmatisation moraliste, la responsabilisation, c’est sûr, c’est tout sauf une priorité...

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Anonyme

le 28 décembre 2009 à 15:10

sans arme ni haine ni violence

Utiliser les forums pour emettre son avis est bien légitime, encore faut il éviter de débiter des contre -vérités voire des allégations erronées :
à votre 1er alinéa je répondss, que c’est la loi (le code de la route) qui fixe les régles de contrôle de stup. Obligatoires sur les conducteurs dans les cas d accident mortel, posible en corporel lorsqu’il existe à son encontre une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a fait usage de stupéfiants.....
pour le reste ils sont possibles en cas d ’infraction si une suspension de permis est prévue ou s il s agit d une infraction à la vitesse, non port de casque ou ceinture ou à l’encontre duquel il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’il a fait usage de stupéfiants . Ce dernier point est effectivement large ; et là apparait la possibilité d’effectuer des tests d équilibre ou de dilatation de la pupille....
Je reste réservé sur les conditions de votre contrôle (alinéa 2), l’expérience en toute chose étant nécessaire pour bien l appréhender ...(comme vous avez du le connaitre en commençant à piloter )
sur le 3 éme alinéa, apprenez que justement les kits salivaires sont moins sensibles au canabis(que le dépistage urinaire) et ne permettent le dépistage que quelques heures aprés consommation, donc lorsqu’ à priori l influence est encore efficiente.
Par ailleur, la loi ne vise pas à stigmatiser mais à réprimer des gens qui usant rapelons le d’un produit déjà illicite ( à la différence de l’alcool - chose qui se discute aussi, les dégats n’étant pas que routiers..) voient leurs capacités à la conduite diminuées,sont potentiellement dangereux et statistiquement impliqués ou responsables d accidents..........
En aucun cas il n’y a de risque pls mois aprés, voire jours aprés, car l analyse de sang donnera une mesure de divers niveaux de substances, qui servent au juge pour évaluer, le carractére effectif de la conduite sous influence de produits stupéfiants...(titre du chapitre 5 du code de la route......)
La situation actuelle est celle du départ d un nouveau mode de contrôle : comme toute nouveauté , il y a un tps de "rodage".. Viendra le jour, où comme pour l alcool la démarche sera simplifiée...
Reste effectivement aujourd’hui, que même si la vérification sanguine s’avérait négative, la rétention de permis de 72heures elle, peut être effective. De même pour l immobilisation du véhicule, en attente d un autre conducteur..
Tout cela se trouve sur le site legifrance RUBRIQUE CODE DE LA ROUTE................
sans arme ni haine ni violence ; ; ; ; ;
je reste à votre image , anonyme ...

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Anonyme

le 27 décembre 2009 à 14:02

Drogues et conduite : la fiabilité des tests salivaires en question

J’ai déjà subi ces tests trois fois (apparemment, au printemps/été dernier, c’était grands tests en région Pays de Loire)... en BAR, au pur déli de sale gueule (cheveux longs, barbe, et pourtant, oh surprise, consommateur de rien du tout !).

Fallait voir la poulaille, dans toute l’étendue de son incompétence : obligés de délibérer entre eux pour savoir si les traits salvateurs (pour moi) apparaissaient. Puis, au final, inspection au pifomètre de mes yeux, pour savoir s’ils avaient l’air d’yeux de drogué, et s’il fallait me faire perdre bien plus des vingt minutes déjà passées à me casser les burnes, pour m’emmener à l’hosto pour une prise de sang et une pisse dans un bocal... Enfin, quelques expériences de plus ou de moins de l’incurie totale des forces de l’ordre françaises (des criminels en uniforme, plutôt : remarquons le côté pratique, car ce sont les pires qu’on enguirlande ainsi, et au moins, on peut savoir à quoi s’attendre en les croisant)...

Notons tout de même que les lois sur les stupéfiants ne visent aucunement à détecter la conduite sous emprise, puisque les tests salivaires sont censés détecter une consommation jusqu’à trois ou quatre jours après, et que les tests sanguins (systématiques en cas d’accident corporel, ou de positivité supposée au test salivaire) sont censés détecter jusqu’à 3 à 4 mois après une consommation (alors qu’il ne reste plus d’effet notable après quelques heures). Au final, ces tests ne servent qu’à stigmatiser des gens qui osent remettre en question le dogme national du pinard (après trois verres de vin, on est encore dans les limites de la loi, et pourtant, c’est loin d’être l’idéal pour conduire), et certainement pas à changer les comportements (le gars qui se fume un pétard le soir, sans conduire après, et qui risque, plusieurs mois à la suite de sa dernière consommation, 6 mois avec sursis, et 12 fermes en cas de récidive avec les peines planchers, je ne sais plus combien de milliers d’euros d’amende, et la suspension du permis, pour un comportement où il ne met personne d’autre en danger, je le répète, s’il ne prend pas la route après, on ne lui fera pas gober que la loi est faite pour protéger : pire, vu qu’il risquera la même chose, il pourra même se dire que, foutu pour foutu, il ne risque légalement rien de plus à conduire défoncé - ne vous marrez pas, j’ai déjà vu ça en vrai).

Et il y a de la volaille pour trouver que ces tests sont mieux que rien : pauvre type, va.

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Anonyme

le 27 décembre 2009 à 11:04

Drogues et conduite : la fiabilité des tests salivaires en question

Bah y’a plus qu’à tester ! Chers amis de Motomag, à vos pétards (sans les motos pour une fois ;-) ). Soyez les cobayes de la police et essayez sur vous ces tests. On y verra plus clair...

Sinon tout à fait d’accord avec Benvoyons, et d’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’ils agissent ainsi. Pensez par exemple à la procédure VE : véhicule immobilisé "au cas où", plein de frais à charge du conducteur... et rien de prévu au cas où il s’agisse d’un "faux positif", en l’occurence au cas où l’expert décrète qu’en fait, le véhicule est conforme.

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Anonyme

le 26 décembre 2009 à 19:30

Drogues et conduite : la fiabilité des tests salivaires en question

Il vaut mieux "un test perfectible que pas du tout de test" ?
Que le gendarme qui a dit cela se le fasse sur lui-même le test !
Car pour celui qui est accusé à tort, qui lui rembourse l’éventuel déplacement en taxi, la prise de sang, etc ?
Tiens, pourquoi ne dirait-on pas "il vaut mieux des freins qui ne fonctionnent pas 12 à 15% du temps que pas de frein du tout"... Bon d’accord, l’exemple n’est pas au même niveau de risque en cas de "malfonction", mais peut-on honnêtement soutenir de tels propos ? Et pourquoi ne pas les appliquer à la médecine, au monde du travail, aux examens qui concerneraient les personnes chargées de nous contrôler, histoire de voir si elles accepteraient cette marge d’erreur et le coût qui en découle...

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