Roadster Can-Am Spyder au rappel

evidement, quand on barde d’electronique les vehicules et qu’on confie a celle-ci la gestion de la direction, du freinage et de l’adherence, on fait le pari du logiciel ’0 defaut’. Malheureusement, nous sommes a l’ere du logiciel code en parallele sur 3 continents, sans etude prealable, et dans des delais 3 fois plus courts qu’il y a 10 ans (et les outils n’ont pas evolues...) par des programmeurs au niveau et a la perception de la notion de qualite tres heterogenes. Le pari est donc pour le moins ose. Au moins, qd tu te rates sans assistance, tu sais a qui en vouloir :)

Le problème, c’est qu’on ne nous dit pas quel genre de pilotes conduisaient les Spyder incriminés ! Pour l’avoir essayé, je peux vous dire que dans les rond-points et les courbes serrées, c’est physique ! Il ne glisse pas, contrairement à un quad, mais si vous attaquez vraiment fort, vous arrivez à lever la roue intérieure, mais sans soucis car l’électronique veille et limite le débit d’admission jusqu’à correction de la position.C’est un super engin ( surtout avec la boite séquentielle) qui permet à ceux qui ont l’esprit motard mais pas le permis, de se faire plaisir en roulant le nez au vent.

Hypergland, j’allais le dire.
(pour l’amour et les motos :)

Mais le Spyder n’est pas une moto, c’est un tricycle à moteur. Une sorte de side car qui n’a que deux places et qui roule naturellement droit. Bref un truc que même en rêve (ou cauchemard), on aurait pas imaginé à l’époque où les motos étaient dangereuse et où l’amour ne l’était pas !

On leur répète pourtant depuis le début ; la moto c’est un guidon, un moteur et DEUX roues.

Forcément quand on complique, ça augmente les risques de panne. Et surtout ça marche moins bien.